« Psychologie cognitive pour l'enseignant/Développer sa méta-cognition » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Ligne 40 :
===Connaissances stratégiques===
 
MaisLes onstratégies trouvede aussimémorisation dessont stratégiesles deplus mémorisationimportantes : elles representent la '''méta-mémorisation''', la capacité à « apprendre à apprendre ». En gros, plus un élève a une bonne méta-mémorisation, plus il sait quelles sont les méthodes à appliquer pour apprendre facilement. Par exemple, si on lui donne une liste de dates à réviser, sa méta-cognition d'apprentissage lui dira s'il vaut mieux apprendre par cœur de manière massée ou utiliser un leitner system pour distribuer l'apprentissage. Cette compétence se développe assez simplement : il suffit aux professeurs de faire quelques cours sur les méthodes de mémorisation qui permettent aux élèves d'apprendre facilement et de manière efficace, et leur expliquer pourquoi ces techniques fonctionnent.
Par exemple, la connaissance des '''procédures de résolution de problème''' fait aussi partie de la méta-cognition. Pour développer ces connaissances des stratégies de résolution de problème, le professeur doit les transmettre avec l'aide d'exemples travaillés, comme préconisé dans le chapitre sur la mémoire de travail. Lors de ces exemples travaillés, le professeur doit penser à haute voix, montrer comment il résout le problème, expliciter au maximum les étapes de ses raisonnements et manipulations. Ainsi, il pourra montrer quelle stratégie il applique, quand, et comment il les applique.
 
Le choix des stratégies de mémorisation et de compréhension se fait en fonction de la tache, et en fonction des buts que se fixe l'élève. Savoir quand il est pertinent d'appliquer ces stratégies fait aussi partie de la méta-cognition : il s'agit de '''connaissances conditionnelles''', sur les conditions de réutilisation des connaissances.
Mais on trouve aussi des stratégies de mémorisation : la '''méta-mémorisation''', la capacité à « apprendre à apprendre ». En gros, plus un élève a une bonne méta-mémorisation, plus il sait quelles sont les méthodes à appliquer pour apprendre facilement. Par exemple, si on lui donne une liste de dates à réviser, sa méta-cognition d'apprentissage lui dira s'il vaut mieux apprendre par cœur de manière massée ou utiliser un leitner system pour distribuer l'apprentissage. Cette compétence se développe assez simplement : il suffit aux professeurs de faire quelques cours sur les méthodes de mémorisation qui permettent aux élèves d'apprendre facilement et de manière efficace, et leur expliquer pourquoi ces techniques fonctionnent.
 
De telles connaissances sont appelées des '''connaissances stratégiques'''. Celles-ci doivent être enseignées explicitement par le professeur, qui doit les transmettre aux élèves, et faire en sorte que ceux-ci les appliquent convenablement.
 
===Choix des stratégies===
 
Le choix des stratégies de mémorisation et de compréhension se fait en fonction de la tache, et en fonction des buts que se fixe l'élève. Savoir quand il est pertinent d'appliquer ces stratégies fait aussi partie de la méta-cognition : il s'agit de '''connaissances conditionnelles''', sur les conditions de réutilisation des connaissances.
 
L'application de ces connaissances conditionnelles permet de choisir au mieux les stratégies à adopter pour mieux apprendre : il s'agit de régulation méta-cognitive. Or, cette régulation méta-cognitive se fait en rapport avec un objectif : est-ce que j'atteindrais le but, ou est-ce que le but est atteint. Pour utiliser au mieux cette méta-cognition, le mieux est donc de fournir explicitement des '''buts clairs, précis''' : l'élève doit donc savoir ce qu'on attend de lui et ce qu'il doit savoir faire en fin de cours.