« Photographie/Les premiers pas/L'ouverture du diaphragme » : différence entre les versions

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Il est facile de comprendre qu'en fermant le diaphragme, il faut compenser le manque de lumière en allongeant le temps de pose, en augmentant la sensibilité ou en utilisant une source de lumière additionnelle. En fonction des circonstances (sujet en mouvement rapide, recherche d'une finesse d'image extrême, scène trop éloignée pour être éclairée efficacement), il faut savoir composer avec l'adversité... ou renoncer à la prise de vue.
 
Inversement, un diaphragme ouvert à fond fait parfois entrer trop de lumière dans l'appareil. Plutôt que de le fermer au risque de trop augmenter la profondeur de champ, mieux vaut équiper l'objectif d'un filtre gris neutre qui se chargera d'absorber la lumière excédentaire.
 
=== Le diaphragme et le format de la surface sensible ===
 
La profondeur de champ augmente très vite lorsque les dimensions de la surface sensible diminuent. Elle est énorme dans le cas des minuscules capteurs des téléphones mobiles qui ne laissent pratiquement aucune marge de manœuvre aux photographes. Inversement, les appareils reflex disposant d'un capteur de 24 x 36 mm permettent à peu près tous les ajustements lorsqu'ils sont confiés à un opérateur qui a tout compris et équipés d'un objectif aux caractéristiques musclées, sinon, ce sont de très efficaces machines à faire des images floues. La situation est bien pire encore, évidemment, avec les chambres de grand format qu'il est impossible d'utiliser convenablement sans un solide apprentissage.