« Psychologie cognitive pour l'enseignant/Motivation » : différence entre les versions

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Mais, manque de chance, la motivation extrinsèque peut rapidement remplacer la motivation intrinsèque. Exemple : un élève intéresse par une matière ou un sujet finira par perdre son intérêt pour celle-ci si en fonction de ses notes. Grosso-modo, tout ce qui est perçu comme une contrainte, comme une obligation, ou une récompense a tendance à diminuer la motivation intrinsèque, et à augmenter la motivation extrinsèque.
 
De ce point de vue les notes sont assez catastrophiques. Pour comprendre pourquoi, il faut savoir que nombre d'élève travaillent pour la note, plus que par motivation pour la matière. C'est un fait connu de nombreux enseignants, qui: considèrentcombien d'entre eux croient encore que lesla notesnote sontsert de salaire aux élèves... Résultat : une bonneinappétence carotteenvers les notes pour ceux qui ne reçoivent pas les élèvesrenforçateurs (notes faibles), quiainsi lesque forcedes àdes travailler.comportements de Combienrecherche d'entreaugmentation euxdes croientnotes encorebasés quesur la notetriche, sertle bachotage, et les trucs et astuces utiles pour avoir de salairebonnes auxnotes élèves..ou la moyenne. MineCe dequi rien,est mêmefranchement desdélétère enseignantssur traditionalistesla médiatiquementmotivation connuset enles parlentrésultats. :Les Brighelliapproches parlebasées dsur l'élèvesévaluation consommateursformative desont savoirlégèrement moins concernées par ce phénomène, ce qui est un argument de plus en faveur des approches par exemplecompétences.
 
Cet effet permet aussi de prédire que les contraintes, qui sont une forme de renforcement punitif, ont tendance à diminuer la motivation intrinsèque, et à augmenter la motivation extrinsèque. Pour le prouve,r on peut citer l'étude d'Alain Lieury et Fenouillet, datée de 1997. Dans cette étude, deux groupes d'élèves d'un centre de formation pour apprentis étaient comparés, concernant leurs résultats dans un module sur les sociétés. Un premier groupe était acteur de son apprentissage : le cours commençait par une sorte de jeu de rôle, certains élèves acteurs (choisis au hasard) jouant le rôle des actionnaires d'une société, tandis que l'autre groupe d'élèves spectateurs ne prenait pas part aux décisions. Bilan : les acteurs avaient des résultats nettement meilleurs comparé aux spectateurs.
Résultat : une inappétence pour ceux qui ne reçoivent pas les renforçateurs (notes faibles), ainsi que des des comportements de recherche d'augmentation des notes basés sur la triche, le bachotage, et les trucs et astuces utiles pour avoir de bonnes notes ou la moyenne. Ce qui est franchement délétère sur la motivation et les résultats. Les approches basées sur l'évaluation formative sont légèrement moins concernées par ce phénomène, ce qui est un argument de plus en faveur des approches par compétences.
 
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