« Mémoire/Représentations des connaissances en mémoire sémantique » : différence entre les versions

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==Structure de la mémoire sémantique==
 
Mais la mémoire sémantique n'est pas qu'une simple armoire de concepts empilés les uns sur les autres. Si c'était le cas, se rappeler quelque chose nécessiterait de rechercher le matériel à rappeler dans toute la mémoire sémantique : cette recherche serait vraiment longue et inefficace. Or, se rappeler de quelque chose n'est pas si difficile. Les modèles actuels de la mémoire sémantique résolvent ce problème en supposant que la mémoire est structurée de manière à faciliter le rappel.
Différents modèles ont étés inventés pour expliquer la structure de la mémoire sémantique.
 
Mais quelle est cette structure qui permet un rappel si efficace ? Il suffit de se rappeler ce que l'on a vu au tout début de ce livre : les procédés mnémotechniques, qui favorisent la mémoire, se basent sur un principe qui veut que '''la mémoire fonctionne par association'''. Et bien curieusement, ce principe très simple permet d'expliquer la rapidité du phénomène de rappel. Il suffit de postuler que la mémoire sémantique est intégralement constituée d'un réseau de concepts, reliés entre eux par des associations : l'ensemble forme ce qu'on appelle un '''réseau sémantique'''.
 
[[Fichier:Spreading Activation Model Mental Lexicon.png]]
 
===Modèles taxonomiques===
 
D'après les théories hiérarchiques de classes, les catégories sont reliées entre elles par ce qu'on appelle des taxonomies. Dans celles-ci, si une catégorie est une sous-catégorie d'une autre, la sous-catégorie est appelée la catégorie fille, et l'autre la catégorie mère. Dans une taxonomie, une catégorie est reliée à une autre si elle est une catégorie-fille ou une catégorie-mère.
 
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===Modèle à base de distance sémantique===
 
Quelques expériences semblent toutefois montrer que la hiérarchie taxonomique n'est pas toujours respectée, même en dehors du rejet lié à des relations d'opposition. Ces expériences sont des expériences de chronométrie mentale. Le principe est simple : on donne une phrase à un cobaye, et il doit dire si celle-ci est vraie ou fausse. L'expérimentateur mesure le temps mis par le cobaye pour répondre : plus le temps mis à répondre est long, plus le cerveau a dû parcourir de nœuds dans la mémoire sémantique pour tomber sur le bon.