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[[Fichier:1694 S Nec Pluribus Impar.jpg|thumb|NEC PLURIBUS IMPAR (« supérieur à tous »), la devise du roi]]
 
Après la mort de Mazarin le 9 mars 1661, la première décision de Louis XIV est de supprimer la place de ministre principal et de prendre personnellement le contrôle du gouvernement. Également connu sous le nom du ''Roi-Soleil'', Louis XIV renforce la [[w:monarchie|monarchie]] qui devient [[w:monarchie absolue de droit divin|monarchie absolue de droit divin]]. Le {{Date|13|avril|1655}}, le roi décrète dix-sept édits visant à renflouer les caisses de l’État. La légende raconte qu'à cette occasion, il aurait déclaré aux parlementaires réticents le célèbre mais contesté : « l’État c’est moi ! ». En fait, il ne l'a jamais déclaré. Il dit même le contraire sur son lit de mort, en 1715 : « Je m'en vais mais l'État demeurera toujours ». Louis XIV se dissocie de l'État, dont il se définit lui-même comme, seulement, le premier serviteur.
Après la mort de Mazarin le 9 mars 1661, les ministres demandèrent au jeune roi à qui ils devaient désormais s'adresser pour les affaires de l'État : « À moi », répondit Louis XIV ; et sur-le-champ, sans avertir la reine mère, il se mit au travail avec trois de ses secrétaires d'État<ref>Secrétaire d'État : employé dont les fonctions correspondaient à celles des ministres d'État actuels.</ref>.
 
La [[w:monarchie absolue|monarchie]] de [[w:droit divin|droit divin]] est un régime politique monarchique dans lequel le pouvoir du [[w:roi|roi]], de l'[[w:empereur|empereur]] ou de toute autre autorité, est légitimé par la volonté d'une divinité, que son élection soit naturelle ou civile, directe ou indirecte. Elle est de plus absolue quand le détenteur d'une puissance attachée à sa personne, concentre en ses mains tous les pouvoirs, gouverne sans aucun contrôle.
Également connu sous le nom du ''Roi-Soleil'', Louis XIV renforce la [[w:monarchie|monarchie]] qui devient [[w:monarchie absolue de droit divin|monarchie absolue de droit divin]]. Le {{Date|13|avril|1655}}, le roi décrète dix-sept édits visant à renflouer les caisses de l’État. La légende raconte qu'à cette occasion, il aurait déclaré aux parlementaires réticents le célèbre mais contesté : « l’État c’est moi ! ». En fait, il ne l'a jamais déclaré. Il dit même le contraire sur son lit de mort, en 1715 : « Je m'en vais mais l'État demeurera toujours ». Louis XIV se dissocie de l'État, dont il se définit lui-même comme, seulement, le premier serviteur.
 
Louis XIV voulut dominer non seulement la France, mais l'Europe. Son orgueil ne pouvait supporter aucune rivalité : il exigea que ses ambassadeurs eussent le premier rang dans les cours étrangères. Son ambition grandissait avec ses victoires. Après la [[w:Traité de Nimègue|paix de Nimègue]] (10 août 1678), il disgracia [[w:Colbert|Colbert]] pour suivre les conseils de [[w:Louvois|Louvois]] qui le poussait à la guerre et aux moyens violents. Aussi, pendant son règne, les années de guerre furent elles plus nombreuses que les années de paix.
La [[w:monarchie absolue|monarchie]] de [[w:droit divin|droit divin]] est un régime politique monarchique dans lequel le pouvoir du [[w:roi|roi]], de l'[[w:empereur|empereur]] ou de toute autre autorité, est légitimé par la volonté d'une divinité, que son élection soit naturelle ou civile, directe ou indirecte. Elle est de plus absolue quand le détenteur d'une puissance attachée à sa personne, concentre en ses mains tous les pouvoirs, gouverne sans aucun contrôle.
 
Louis XIV voulut dominer non seulement la France, mais l'Europe. Son orgueil ne pouvait supporter aucune rivalité : il exigea que ses ambassadeurs eussent le premier rang dans les cours étrangères. Son ambition grandissait avec ses victoires. Après la [[w:Traité de Nimègue|paix de Nimègue]] (10 août 1678), il disgracia [[w:Colbert|Colbert]] pour suivre les conseils de [[w:Louvois|Louvois]] qui le poussait à la guerre et aux moyens violents. Aussi, pendant son règne, les années de guerre furent elles plus nombreuses que les années de paix.
 
Le traité de Nimègue fut signé dans la ville du même nom, aux Pays-Bas, le 10 août 1678, entre les Provinces-Unies (actuels Pays-Bas) et la France.