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En [[1953]], Pierre Angénieux parvient à repousser les limites de l'[[Ouverture (photographie)|ouverture]] d'un objectif en mettant au point un objectif atteignant f/0,95 d'ouverture contre f/1,4 auparavant. Cet exploit lui vaut d'être choisi par le constructeur étasunien ''Bell and Howell'' pour équiper ses caméras ''BH 70'' et ce, pendant 35 ans.
 
En [[1956]], s'appuyant sur ses méthodes de calcul des combinaisons optiques, il relève le défi de créer un objectif à focale variable — ou [[zoom]] — à mise au point rigoureuse et constante (17-{{Unité|68|mm}}). Pour ce faire, un ou plusieurs groupes compensateurs se déplacent de façon non linéaire et très précisément coordonnée aux déplacements du groupe servant à modifier la distance focale. Cette compensation dite mécanique permet, aumoyennant prix d'un mécanisme à cames ultra-très précis, la construction de zooms de très haute définition et très grande amplitude de variation. Le rapport 10 est atteint dès 1958 (10-{{Unité|120|mm}}).
 
Le [[31 juillet]] [[1964]], la [[lune]] est photographiée pour la première fois par la sonde spatiale [[Ranger 7]]. Cette sonde est équipée d'une caméra [[RKO Pictures|RCA]] et d'un objectif Angénieux {{Unité|25|mm}} f/0,95. Cette coopération de la société Angénieux avec la [[National Aeronautics and Space Administration|NASA]] passera par les missions [[Programme Ranger|Ranger]], [[Programme Gemini|Gemini]] et finalement [[Programme Apollo|Apollo]] pour arriver le [[21 juillet]] [[1969]] aux premiers pas de l'Homme sur la Lune avec la mission [[Apollo 11]]. Cette coopération ne s'arrête pas là : les missions [[Programme Apollo|Apollo]], [[Apollo-Soyouz]] et celles de la [[navette spatiale]] embarquent à chaque fois des objectifs Angénieux.