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'''William Klein''', né le {{date de naissance|19|avril|1928}} à [[New York]], est un [[photographe]] américain, [[Peinture|peintre]], et [[réalisateur]] de films. Il est parfois surnommé ''bad boy''. Il vit et travaille à [[Paris]].
 
En photographie, il a réalisé des livres marquants ayant pour thème des grandes villes: [[New York]], [[Rome]], [[Moscou]], [[Tokyo]] et enfin [[Paris]], où il vit depuis [[1948]] et qu'il aime cosmopolite, multiculturelle et multiethnique{{Référence nécessaire}}. Il a influencé des artistes comme [[Helmut Newton]], [[Richard Avedon]], [[Frank Horvat]], [[David Bailey]] et [[Jeanloup Sieff]]. Il a aussi révolutionné le genre de la mode.
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== Biographie ==
 
Fils d'immigrés [[juifjuifs]]s [[Hongrie|hongrois]], William Klein fait des études de [[sociologie]] puis effectue son service militaire. Le {{date|13|juillet|1947}}, il se rend pour la première fois à [[Paris]], en tant que G.I., et tombe amoureux de ''«la plus belle fille de Paris»'', Jeanne Florin, avec laquelle il vit et travaille pendant plus de 50 ans. Peu après il entre dans l'atelier de peinture de [[Fernand Léger]]. Il part vivre à [[La Garenne-Colombes]] et épouse Jeanne Florin.
 
Au début des [[années 1950]], Klein passe deux années a Milan afin de travailler avec des architectes italiens sur des peintures murales géométrique Hard-edge.
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En 1954, il rencontre [[Alex Liberman]], directeur artistique de [[Vogue]], qui lui propose un contrat et des moyens financiers pour poursuivre son travail. Il est l'un des photographes attitrés de Vogue avec [[Richard Avedon]]. Il part à New-York et réalise un "journal photographique" de son séjour. Il en tire un livre : "New-York" qui sortira au [[Éditions du Seuil|Seuil]] en 1956 appuyé par [[Chris Marker]]. Son travail photographique contraste avec tout ce qui s'était fait auparavant. Novateur, il suscite des réactions violentes et obtient le prix Nadar en 1957. Le livre devient très vite un livre de collection quasiment introuvable aujourd'hui sauf à des prix exorbitants.
Deux maîtres de la photographie signent l'entrée de la photo dans l'art contemporain. [[Robert Frank]] et son ouvrage "Les américains", et William Klein avec "New-York", initient une véritable révolution : la photographie est considérée comme une rupture avec l'ancienne école et l'image propre, parfaite, autonome ([[Henri Cartier-Bresson|Cartier-Bresson]], [[Robert Doisneau|Doisneau]], etc.) : décadrage, flous, grains, mouvements et bougés, forts contrastes. Il adopte la leçon de [[Capa]] : "Si tes photos ne sont pas bonnes, c'est parce que tu n'es pas assez près".
 
La photo doit bousculer. Elle est forte et ne prétend à aucune objectivité documentaire, le photographe est présent et peut mettre en scène, interagir avec le sujet : le regard caméra est dans ce sens percutant. Klein a su imposer un style et un regard istinctif a la photo. La réalité est vécue avec subjectivité et montrée comme elle est : parfois dérangeante, parfois violente.
 
[[Federico Fellini|Fellini]] l'invite pour devenir assistant sur le film "les Nuits de Cabiria". Le film est retardé et Klein en revient avec son album de photos ''Rome+Klein'' en 1958, puis Moscou et Tokyo qui furent des succès publiques et d'édition. Il fera "Paris+Klein" dans les années 2000.
 
Il tourne plusieurs émissions pour l'émission ''Cinq Colonnes à la une'', notamment ''Les Français et la politique'' qui sera censurée. En 1966, il réalise un film qui aura initialement peu de succès mais deviendra bientôt une oeuvreœuvre culte, ''[[Qui êtes-vous, Polly Maggoo ?]]''
 
Pour ses photos de mode, il a réellement révolutionné le genre : ses mannequins n'ont pas les mains sur les hanches et leurs pieds ne prennent plus la position de danseuse classique et sont le plus souvent dans la rue. Un parfum de scandale entoure son œuvre. il amène de la modernité au milieu de la mode.
Sa carrière de cinéaste est marquée par l'engagement, notamment auprès des Noirs dont il soutient les luttes pour exister au travers de personnages comme [[MuhammadMohamed Ali (boxeurboxe anglaise)|Mohamed Ali]], [[Little Richard]] ou [[Eldridge Cleaver]].
 
En 1982 et en 2005, le [[Centre national d'art et de culture Georges-Pompidou|Centre Pompidou]] lui consacre une grande rétrospective et co-édite avec la maison d'édition Marval, RETROSPECTIVE, ouvrage de plus de 400 pages qui retrace ses travaux photographiques, films et peintures les plus importants.
 
Il reviendra à la peinture avec ses contacts peints, faisant une sorte de synthèse entre la peinture et la photographie.
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* ''Gare de Lyon'' (1963)
* ''Aux grands magasins''' avec Simone Signoret (1964)
* ''[[Loin du Vietnam|Loin du Viêt Nam]]'' (1967) : film collectif ([[Jean-Luc Godard]], [[Chris Marker]], [[Claude Lelouch]]…)
* ''Muhammad Ali, the Greatest'' (1969) : sur le combat de boxe entre [[Mohammad Ali (boxe)|Mohammad Ali]] et [[George Foreman]] à [[Kinshasa]] en 1974
* ''[[Festival panafricain d'Alger 1969]]''
* ''[[Eldridge Cleaver (film, Black Panther1970)|Eldridge Cleaver]]'' (1970) : sur [[Eldridge Cleaver]], dirigeant des [[Black Panther Party|Black Panthers]]
* ''Hollywood, California: A Loser's Opera''' (1977)
* ''Grands soirs & petits matins'' (1978) : [[mai 68|mai 1968]] comme si vous y étiez
* ''The Little Richard Story'' (1980) : comme son nom l'indique
* ''The French'' (1982) : un documentaire sur le [[Internationaux de France de tennis|tournoi de Roland-Garros]] 1981
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=== Films de fictions ===
* ''[[Qui êtes-vous, Polly Maggoo ?]]'' (1966) : Satire du monde de la mode ([[Prix Jean-Vigo]]).
''Avec [[Delphine Seyrig]], [[Jacques Seiler]], [[Alice Sapritch]], [[Philippe Noiret]], [[Sami Frey|Samy Frey]], [[Roland Topor]].''
* ''[[Mister Freedom]]'' (1969) : Satire de l'impérialisme américain.
''Avec [[Delphine Seyrig]], [[John Abbey]], [[Donald Pleasence|Donald Pleasance]], [[Jean-Claude Drouot]], [[Serge Gainsbourg]].''
* ''[[L'anniversaire de Charlotte]]'' (1974) : Moyen-métrage pour le Festival du film [[Super 8]] à Paris.
''Avec [[Charlotte Levy]], [[Roland Topor]], [[Gazolines|les Gazolines]], [[Coline Serreau]].''
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* ''Torino '90'' (1990)
* ''Mode in & out'' (1994)
* ''New York 1954-55'' nouvelle édition augmentée - éd. [[Marval (éditeurmaison d'édition)|Marval]] (1995)
* ''William Klein Films'' - éd. Marval (1998)
* ''Paris + Klein'' - éd. Marval (2002)