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'''Pierre Berdoy''', né à [[Biarritz]] en 1936, est un [[photographe]] français d'architecture, de design, de nature morte et de beauté. Lauréat du [[Prix Niépce]] en 1967, il collabore
Avec le prix Niépce en 1967, Pierre Berdoy obtient sa première reconnaissance professionnelle grâce à une série de photos intitulée "La vie du taureau de combat". Ses natures mortes pour les magazines font ensuite école dans le mouvement du retour à la nature de l'époque. Plus tard il applique aux portraits et corps féminins une rigueur graphique qui fait son succès dans les pages beauté des magazines.
== Biographie ==
En 1959,
En 1960,
Pierre Berdoy commence sa carrière en répondant à des commandes d'architectes. De 1962 à 1967, Pierre Berdoy signe de nombreux reportages d'architecture et de décoration à travers l'Europe
En 1967,
▲Quelques exemples : Les sièges Djinn créés par [[Olivier Mourgue]] pour l'éditeur Airborne - La table de bridge de [[Terence Conran]] pour l'éditeur [[Prisunic]] - Les salons de [[Palais de l'Élysée|l'Élysée]] de [[Pierre Paulin]] et du Mobilier National pour le Président [[Georges Pompidou]] - Les tissus de Placide Joliet...
Suivent deux expositions : "Tendances de la jeune photographie française" à la Bibliothèque Nationale et "Design et Taureaux" à l'espace Asko-Roche Bobois à Paris. Pour cette dernière, inaugurée en octobre 1967, Pierre Berdoy réalise la série de photographies autour du Ball Chair créé deux ans plus tôt par le designer finlandais [[Eero Aarnio]]. Avec le soutien de Nikon, l'exposition des Taureaux devient ensuite itinérante.
▲En 1967, Dorine Berdoy et Pierre Berdoy obtiennent le [[Prix Niépce]] Français pour un reportage sur les taureaux en liberté réalisé par Pierre dans les élevages d'[[Álvaro Domecq Díez]] et d' [[Antonio Ordonez]] en Andalousie et dans celui d'Hubert Yonnet en Camargue. Ils obtiennent le Prix Niépce International pour une série de portraits des principaux peintres [[pop art]] réalisée par Dorine et Pierre après une rencontre avec le galeriste new yorkais [[Léo Castelli]]. Ils photographient entre autres : [[Richard Lindner]], [[Robert Rauschenberg]], [[James Rosenquist]], [[Roy Lichtenstein]], [[Claes Oldenburg]]...
De 1967 à 1974, Pierre Berdoy consacre son travail au magazine Elle. Il trouve auprès de Jacqueline Chaumont qui dirige les pages décoration une grande liberté de création.
Quelques exemples :
* Une cinquantaine d'images
* Un conte de Noël, roman-photo sur un scénario de [[Roland Topor]], photographié au [[Glacier Blanc]] (Hautes-Alpes).
* Le reportage ''Bambois, au fil à fils des saisons'' chez l'écrivaine et plasticienne [[Claudie Hunzinger]] et son mari Francis Hunzinger, quand parait le livre "Bambois, la vie verte".
La rencontre avec les Hunzinger aura une suite quand, en 1983, l'association Image et Création organisera une exposition collective et itinérante où Pierre Berdoy présentera des grands tirages noir et blanc "Empreintes dans la neige".
En 1971, le gouvernement de [[Côte d'Ivoire]] lance une expédition scientifique dans la forêt de Taï afin d'inventorier la faune et la flore. Pierre Berdoy y participe et photographie dans les conditions difficiles d'une forêt tropicale humide. Le Parc National de Taï sera créé l'année suivante.
Au magazine Elle, Pierre Berdoy quitte les pages "Déco" pour les pages "Beauté".
La collaboration avec Madame Figaro s'achève avec la mort soudaine de Martin Schmollgrüber à l'âge de 44 ans en 1991.
▲À partir de 1984, pour le magazine ''[[Madame Figaro]]'' dont Martin Schmollgrüber vient de prendre la direction artistique, Pierre Berdoy signe plusieurs centaines de pages dans un juste équilibre entre travail d'équipe de haut niveau et liberté de création. Il photographie des modèles célèbres ou débutantes, proposant des portraits serrés, visages et corps fragmentés et photographiant les bijoux et les produits de beauté avec la même obsession du détail. Cette technique est sa signature. Cette collaboration cesse avec la mort soudaine en 1991 à l'âge de 44 ans de Martin Schmollgrüber.
En 1988, Pierre Berdoy rejoint l'agence de photographes Trademarc, dirigée par Marc Pussemier, et y restera jusqu'à sa fermeture vers 2006. Il réalise avec l'agence de nombreuses campagnes publicitaires dont une, ''Habillez vos lèvres'', pour le rouge à lèvres [[Yves Saint Laurent]], sera récompensée par le Grand Prix de l'affiche française 1992.
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