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m désolé, c'est la typographie de Álvaro Domecq y Díez qui n'était pas bonne
imported>Berdoy
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{{Ébauche|photographe français}}
 
'''Pierre Berdoy''', né à [[Biarritz]] en 1936, est un [[photographe]] français d'architecture, de design, de nature morte et de beauté. Lauréat du [[Prix Niépce]] en 1967, il collabore notamment au magazine ''[[Elle (magazine)|ELLE]]'' dans les années 1970 et 1980 puis avec ''[[Madame Figaro]]''.
 
De toute son œuvre photographique se dégage une constante évidente ; il nous donne à voir des images d'une apparente simplicité mais qui répondent à une grande maîtrise technique et un réel sens du graphisme. Ce sont ces qualités qu'il exprime dans toutes ses photos de studio. Mais, c'est peut-être au contact de la nature qu'il s'épanouit et qu'il donne le meilleur de lui-même. Sa première reconnaissance professionnelle, il l'a obtenue grâce à ses ''Taureaux en liberté''. Ses natures mortes ont ensuite fait école dans le mouvement du retour à la nature de l'époque. Aujourd'hui encore, Pierre Berdoy continue son travail, cherchant comme l'explorateur qu'il rêvait d'être enfant, à voir toujours plus loin dans une quête de l'image cachée derrière l'image donnée.
 
== Biographie ==
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Quelques exemples : Les sièges Djinn créés par [[Olivier Mourgue]] pour l'éditeur Airborne - La table de bridge de [[Terence Conran]] pour l'éditeur [[Prisunic]] - Les salons de [[Palais de l'Élysée|l'Élysée]] de [[Pierre Paulin]] et du Mobilier National pour le Président [[Georges Pompidou]] - Les tissus de Placide Joliet...
 
En 1967, Dorine Berdoy et Pierre Berdoy obtiennent le [[Prix Niépce]] Français pour un reportage sur les taureaux en liberté réalisé par Pierre dans les élevages d'{{Lien|Álvaro Domecq y Díez}} et d' [[Antonio Ordonez]] en Andalousie et dans celui d'Hubert Yonnet en Camargue. Ils obtiennent le Prix Niépce International pour une série de portraits des principaux peintres [[pop art]] réalisée par Dorine et Pierre après une rencontre avec le galeriste new yorkais [[Léo Castelli]]. quiIls leur présentephotographient entre autres : [[Richard Lindner]], [[Robert Rauschenberg]], [[James Rosenquist]], [[Roy Lichtenstein]], [[Claes Oldenburg]]...
 
Ils participent à différentes expositions :
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C'est pour cette exposition, inaugurée en octobre 1967, que la séquence de photos sur le fauteuil ''Ball Chair'', créé deux ans plus tôt par le finlandais [[Eero Aarnio]] est réalisée. Quant aux Taureaux, ils vont continuer leur chemin dans une exposition itinérante.
 
De 1967 à 1974, Pierre Berdoy travaille avec Jacqueline Chaumont qui dirige la rubrique « Déco » du magazine ''[[Elle (magazine)|ELLE]]'' en pleine expansion. Pierre Berdoy va s'y exprimer en toute liberté.
 
Quelques exemples :
* Une cinquantaine d'images mises en scène dans la nature en une confrontation mimétique des objets et des lieux.
* Un conte de Noël, roman-photo sur un scénario de [[Roland Topor]], photographié au [[Glacier Blanc]] à {{formatnum:2500}} mètres d'altitude.
* ''Bambois, au fil des saisons'' chez Claudie Hunzinger et Francis Hunzinger.
 
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À partir de 1984, pour le magazine ''[[Madame Figaro]]'' dont [[Martin Schmolgrüber]] vient de prendre la direction artistique, Pierre Berdoy signe plusieurs centaines de pages dans un juste équilibre entre travail d'équipe de haut niveau et liberté de création. Il photographie des modèles célèbres ou débutantes, proposant des portraits serrés, visages et corps fragmentés et photographiant les bijoux et les produits de beauté avec la même obsession du détail. Cette technique est sa signature. Cette collaboration cesse avec la mort soudaine en 1991 à l'âge de 44 ans de Martin Schmolgrüber.
 
En 1988, Pierre Berdoy rejoint l'agence de photographes Trademarc, dirigée par Marc Pussemier, et y restera jusqu'à sa fermeture vers 2006. Il réalise avec l'agence de nombreuses campagnes publicitaires dont une, ''Habillez vos lèvres'', pour le rouge à lèvres [[Yves Saint Laurent]], sera récompensée par le Grand Prix de l'affiche française 1992.
 
En 1992, à l'occasion du centenaire de la découverte par [[Edouard Piette]] de la [[Dame de Brassempouy]], le Musée des Antiquités Nationales de Saint-Germain-en-Laye, expose la célèbre statuette en ivoire et accueille Pierre Berdoy. Il y présente ses portraits de la Dame, révélée par le grain d'un film noir et blanc, aujourd'hui disparu, cherchant à travers la statuette, le modèle qui posa, il y a {{formatnum:20000}} ans pour un sculpteur inconnu.
 
En 1994, Pierre Berdoy est lauréat du Prix Jasmin ; second Prix Images pour des photos éditoriales publiées dans le magazine ''Votre Beauté''.
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En 2002, il participe comme 200 de ses confrères à l'épreuve de l'autoportrait pour les 25 ans du studio Pin-Up. C'est l'occasion de « fixer » les souvenirs de centaines de séances photo réalisées dans ce grand studio. Une exposition et un livre verront le jour pour cet événement.
 
Il rejoint alors définitivement sa mère Marie Berthe Berdoy, vivant à Biarritz depuis sa naissance en 1908 jusqu'à son décès en 2007. C'est là qu'il installe son studio, son labo et ses archives, confirmant ainsi son « retour aux sources ».
 
En 2005, à Biarritz à la demande de MT Culture, il réalise ''Abarcas'' pour le livre ''Histoires de chaussure, 100 photographes pour [[Handicap International]]".
 
En 2008, une formation à la photo numérique, passerelle pour une nouvelle aventure, est à l'origine de ses derniers travaux :
* ''La joueuse d'échec'' ; une jeune fille face à son double dans les cases d'un échiquier.
* ''Ursus spelaeus'' ; deuxième volet de la ''Dame de Brassempouy''.