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Jean-marie Fadier est un photographe français né en 1958 à Paris
 
Au milieu des années soixante-dix, conjointement à la pratique de la musique, Jean-Marie Fadier débute celle de la photographie. Hautement formé aux techniques de l’argentique à l'École Nationale Supérieure Louis Lumière, il deviendra assistant du chef opérateur de cinéma Renato Berta sur des films de Paul Vechiali, André Téchiné ou Louis Malle, puis lui-même directeur de la photographie et réalisateur.
 
'''Jean-marieMarie Fadier''' est un photographe français né en 1958 à Paris.
En 1995, sous l’emprise des outils numériques, il délaisse le cinéma. Il entreprend dès lors, par la pratique et la création, une analyse critique expérimentale des conventions codificatrices de la photographie : reproductibilité, présence d’un référent, automaticité, absence du geste.
 
Au milieu des années soixante-dix1970, conjointement à la pratique de la musique, Jean-Marie Fadier débute celle de la photographie. Hautement formé aux techniques de l’argentique à l'École Nationale Supérieure Louis Lumière, il deviendra assistant du chef opérateur de cinéma Renato Berta sur des films de Paul Vechiali, André Téchiné ou Louis Malle, puis lui-même directeur de la photographie et réalisateur.
Au début des années 2000, à la recherche d’une simplicité retrouvée, il abandonne radicalement tout appareil de prise de vue et met au point les procédés de création de ses « argentypes ». Exposant directement à la lumière solaire des papiers sensibles riches en sels d’argent, il projette sur ces surfaces de l’eau, du révélateur, du fixateur… Abandonnant toute velléité figurative, optant résolument pour l’abstraction et la dissolution des formes, il obtient une riche palette de couleurs et part ainsi à la recherche du médium, ce signifiant photographique que Roland Barthes avait, quant à lui, renoncé à traquer
 
En 1995, sous l’emprise des outils numériques, il délaisse le cinéma. Il entreprend dès lors, par la pratique et la création, une analyse critique expérimentale des conventions codificatrices de la photographie : reproductibilité, présence d’un référent, automaticité, absence du geste.
== Liens externes ==
 
Au début des années 2000, à la recherche d’une simplicité retrouvée, il abandonne radicalement tout appareil de prise de vue et met au point les procédés de création de ses « argentypes ». Exposant directement à la lumière solaire des papiers sensibles riches en sels d’argent, il projette sur ces surfaces de l’eau, du révélateur, du fixateur… Abandonnant toute velléité figurative, optant résolument pour l’abstraction et la dissolution des formes, il obtient une riche palette de couleurs et part ainsi à la recherche du médium, ce signifiant photographique que Roland Barthes avait, quant à lui, renoncé à traquer.
 
 
== Liens externes ==
* [http://www.argentype.fr Le site de Jean-Marie Fadier.]
* [http://www.item.ens.fr/index.php?id=578649 Monique Sicard s'entretient avec Jean-Marie Fadier.]