« États généraux du multilinguisme dans les outre-mer/Thématiques/La transmission des langues : la prise en compte des langues d'origine et des acquis culturels dans l'apprentissage du français ; leur place dans le système éducatif » : différence entre les versions

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===Expert 1 : Modou Ndiaye ([[w:Université Cheikh-Anta-Diop|Université de Cheikh Anta Diop]] de [[w:Dakar|Dakar]] au [[w:Sénégal|Sénégal]])===
 
[[File:Modou Ndiaye.png|thumb|Modou Ndiaye]]
Mesdames et messieurs, chers participants, la prise en compte des langues nationales au Sénégal est, aujourd’hui, encore au stade expérimental, ce qui n’est pas le cas pour le système non formel. Ce qu’on appelle système non formel au Sénégal, ce sont les écoles communautaires de base qui accueillent des enfants d’âge assez avancé et également les structures d’[[w:Alphabétisation|alphabétisation]]. Pour le système non formel, l’enseignement bilingue est déjà bien installé.
Cependant, pour le système éducatif formel et général, on a toujours le monolinguisme avec le français unique comme langue d’enseignement, français langue officielle, et cela dans un contexte sociolinguistique où nous avons une vingtaine de langues dont six qui sont des langues d’envergure régionale et une, parmi ces six, le [[w:Wolof (langue)|wolof]] qui est plutôt une langue territoriale répartie dans les grands centres urbains, les centres semi-urbains et même dans les grosses agglomérations.