« Tribologie/Contacts localisés » : différence entre les versions
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=== Présentation ===
Entre deux pièces mécaniques, les efforts peuvent être transmis par des
* Dans le cas des contacts surfaciques, on admet
* Dans le cas des contacts linéiques ou ponctuels, en revanche, supposer les pièces indéformables
=== Le contexte historique ===
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Parallèlement, l'apparition du métal fait évoluer les techniques de construction.
Les bâtisseurs du pont Notre-Dame à Mende
Il en va tout autrement pour des
=== Les premières théories ===
L'étude des contacts localisés trouve des applications à diverses échelles
Les premiers calculs de [[w:Joseph Boussinesq|Joseph Boussinesq]], auteur en 1876 d'un ''Essai théorique de l'équilibre des massifs pulvérulents, comparé à celui des massifs solides, sur la poussée des terres sans cohésion'', reprenant des études de Coulomb sur ce sujet, reposent sur un ensemble d'hypothèses très restrictives :
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|'''Hypothèses de Boussinesq :'''
* A - les corps en présence sont supposés semi-infinis,
* B - au voisinage de la future zone de contact, leurs surfaces peuvent être
* C - ces corps sont parfaitement élastiques, homogènes et isotropes,
* D - l'aire de contact est
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* A : il s'agit de définir des conditions aux limites. Les contraintes, très élevées dans la zone de contact, diminuent au fur et à mesure que l'on s'éloigne de celle-ci jusqu'à devenir nulles à l'infini, puisque les efforts sont alors répartis sur une surface infiniment grande. Pour les pièces mécaniques, cette hypothèse ne peut s'appliquer sans trop de restrictions que si les zones de contact sont vraiment très petites par rapport aux autres dimensions.
* B : les quadriques sont des surfaces définies par des équations du second degré, complètes ou dégénérées, parmi lesquelles on trouve la sphère, les ellipsoïdes, les hyperboloïdes, les paraboloïdes, les cylindres de révolution (ellipsoïdes infiniment allongés) ou les plans (sphères de rayon infini). Les paraboloïdes et les plans sont comptatibles avec l'hypothèse A mais pas les sphères ni les cylindres. D'autres surfaces techniques, comme les tores que l'on trouve dans les roulements à billes
* C : l'hypothèse de déformations purement élastiques peut être admise sans grande difficulté mais les matériaux utilisés dans la fabrication des pièces mécaniques ne sont généralement ni homogènes, ni isotropes. Les métaux, en particulier, ont une structure polycristalline et/ou polyphasique, à l'exemple de la fonte. Leurs microcristaux sont également orientés en fonction de la solidification progressive pour les pièces moulées ou du «fibrage » pour les pièces forgées, ce qui fait varier les propriétés mécaniques en fonction de la direction dans laquelle on se place.
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Le fait que l'on reste dans le domaine des déformations élastiques permet d'appliquer le « principe de superposition » bien connu en résistance des matériaux. Au premier réseau de contraintes établi par l'application
Le calcul des contraintes supplémentaires dues au frottement a été conduit de diverses manières par des chercheurs comme Liu (1950), Poritzky (1966) et quelques autres. Il est extrêmement compliqué, au point d'être pratiquement inutilisable dans les situations concrètes. Cependant, des résultats synthétiques et
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Le plus grand cercle, en trait noir fin, tangente la courbe en M et la recoupe en N. On peut imaginer que son rayon diminue jusqu'à ce que N vienne se confondre avec M. Tout comme la tangente à une courbe, le cercle osculateur (tracé ici en pointillés) « coupe cette courbe en deux points confondus ». Dans l'exemple choisi, en diminuant encore le rayon du cercle tangent, on verrait réapparaître le point N de l'autre côté de M.
Le rayon R du cercle osculateur n'est autre que le '''rayon de courbure''' de la courbe au point M. Par définition, la '''courbure''' C en ce point est l'inverse
<math>R = \overline{OM} \quad et \quad C= \frac{1}{R}</math>
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[[Image:Section normale.png|300px|right]]
Il n'y a rien de mieux, pour tout connaitre d'une surface autour d'un point, que de la couper par des plans passant par ce point. L'intersection d'une surface par un plan passant par le point M nous donnera une courbe
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En tout point M non stationnaire d'une surface (S) (point autre qu'un ombilic, non situé sur une arête, un méplat, etc.) il est possible de définir le plan tangent (T) et la normale <math>\vec{n}</math>. Les plans contenant M et la normale sont appelés '''plans normaux''' en M à la surface (S), ils sont bien entendu perpendiculaires au plan tangent (T).
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{| border="1" cellpadding="5" cellspacing="0"
|-
| '''Le nombre algébrique <math>C_n =\frac{1}{R_n}</math> est la courbure normale de la surface (S), au point M et dans la direction du plan (P).''' <br>'''En orientant positivement la normale à partir de la matière vers l'extérieur, on trouve des rayons de courbure et des courbures positifs ou négatifs selon que les surfaces sont respectivement convexes ou concaves dans la direction du plan considéré.'''
|-
|}
Ligne 113 :
[[Image:Formule d'Euler.png|225px|right]]
Il existe une infinité de plans normaux à une surface en un point donné mais il est facile de voir que
Si le plan (P) tourne autour de la normale <math>\vec{n}</math>, la courbure trouvée dans ce plan varie entre un maximum C'=1/R' et un minimum C"=1/R", atteints dans deux plans (P') et (P") perpendiculaires entre eux.
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On en tire la valeur de θ, en n'oubliant pas deux choses :
*
*
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=== ... et une exemple concret pour aller plus loin ===
Voici un exemple « à caractère scolaire » dans lequel la plupart des difficultés possibles ont été regroupées. Un anneau et une barre sont mis en contact comme indiqué sur la figure ci-dessous, les traces des plans de symétrie dans le plan tangent ont été reprises à droite pour éviter, par la suite, une surcharge qui rendrait les dessins illisibles.
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'''Ne jamais entreprendre un calcul sans en connaître d'abord le résultat !'''
La possibilité du contact était-elle évidente ? Que se passerait-il si nous augmentions l'angle de 25° ? Au début, la barre tournerait librement mais bientôt, elle viendrait en contact en deux autres points sur l'anneau. Si nous cherchions à tourner encore, nous provoquerions la perte du contact au point I. Si l'anneau était une vraie quadrique, la fin de la rotation serait marquée par l'apparition d'un contact
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* <math>\frac{a}{m} = \frac{b}{n} = \sqrt[3]{\frac{3 \pi}{2}P \frac{k_1 + k_2}{\Sigma}} \quad (10)</math>
''' à suivre ''' - Désolé, des occupations imprévues m'ont empêché, pour beaucoup plus longtemps que je ne l'imaginais, de rédiger la suite de ce travail. J'espère pouvoir m'y remettre bientôt ... [[Utilisateur:Jean-Jacques MILAN|Jean-Jacques MILAN]] 23 avril 2006 à 21:24 (UTC)
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