« Climat et écocitoyens/Association pour la forêt en Flandre » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Medali (discussion | contributions)
Tommaass (discussion | contributions)
Aucun résumé des modifications
Ligne 1 :
Les initiatives écocitoyennes de lutte contre le réchauffement climatique tant initiésinitiées par des associations ou des acteurs publics se font dans le quatre coins du globe et en particulier dans les pays procheproches de l'équateurEquateur. L'association pour la forêt en Flandre s'inscrit dans le mêmece cadre.
 
== PRÉSENTATION ==
AssociationL'association Pour la Forêt en Flandre est une association à but non lucratif qui milite sans relâche pour la préservation de la forêt dans la région de Flandre. Elle se dévoue depuis plus de 30 ans à la conservation, l’extension et aussi à l’usage multifonctionnel des forêts.
* '''''Activités:'''''
- Projets des bois en villes;
Ligne 15 :
 
== OBJECTIFS ==
L'action de l'association pour la foretforêt en Flandre s'inscrit dans le cadre de la campagne '''« un million d’arbres »''' lancée en 2008 et qui doit aboutir en 2012. La campagne des Nations Unies dont elle est inspirée vise à '''la plantation de 7 milliards de nouveaux arbres dans le monde.'''
 
Les chiffres émanant de l'association affirment que 709.580 nouveaux arbres ont déjà été plantés en Flandre depuis le lancement, en 2008, de la campagne « un million d’arbres ».
Toutefois, le bilan reste mitigé d'une part une crainte de l'augmentation de déficit de la balance (boisement et déboisement) et de l'autre cotécôté satisfaction de l'augmentation des zones réservées aux plaines de jeux dans les bois et forêts. En 2008, ces zones ont augmenté de 190 hectares, ce qui porte la surface totale à 2 279 hectares en Flandre.
 
== CONTRAINTES ==
Les obstacles de boisement de la région de Flandre sont nombreuses mais deux attireattirent notre attention.
* Obstacle d'ordre administratif
* Balance déficitaire entre les surfaces déboisésdéboisées et les surfaces boisésboisées
 
 
En Flandre les grandes propriétés de surface sont privésprivées donc la difficulté serait de trouver des propriétaires qui acceptent que de nouveaux arbres soient plantés sur leurs terrains. L'un des obstacles spécifiques à l'expansion forestière réside dans le fait que la commune doit délivrer une autorisation pour le boisement des zones agricoles. La réglementation actuelle donne lieu à des situations véritablement kafkaïennes. La Flandre est disposée à reboiser, mais les pouvoirs publics ne peuvent pas procéder à des plantations forestières sur leurs propres terrains situés en zone agricole parce que l'administration communale locale ne délivre pas l'autorisation requise. Il en va de même pour les propriétaires fonciers particuliers et pour les associations agréées de protection de la nature, qui se heurtent également aux obstacles d'ordre administratif.
La demande d'autorisation prévue à l'article 35bis, § 5, du Code rural est une disposition obsolète, qui date de l'époque à laquelle l'aménagement du territoire et l'agriculture étaientétait encore des compétences fédérales. La procédure est antérieure à celle des plans structurels d'aménagement du territoire, et même antérieure à l'élaboration des plans de secteur. La législation relative à l'aménagement du territoire l'a reprise dans le plan communal en vue des reboisements en zone agricole. Toutefois, un éventuel changement d'utilisation n'entraîne aucune modification d'affectation : les zones en question restent des zones agricoles. Aussi les autorisations de boisement n'impliquent-elles aucun changement formel d'affectation. La suppression de l'obligation de demander une autorisation de boisement au collège des bourgmestrebourgmestres et échevins constitue une simplification administrative considérable. Cette mesure vise à permettre aux propriétaires concernés (particuliers, agriculteurs ou pouvoirs publics) de passer aisément à la sylviculture s'ils le souhaitent. Ainsi par exemple, grâce à une initiative d'un '''groupe d'étudiants anversois''', qui ont eu l'idée du slogan '''"yes, we can !"''' ont su implanter illégalement '''quelques 3 000 arbres au bord de l'Escaut « parce que le gouvernement ne le fait pas ».'''Actions pour dénoncés l'attitude du gouvernement flamand - « qui promet, depuis quinze ans, d'augmenter la surface boisée de 10 000 hectares or, en réalité, cette surface diminue tous les ans » explique le directeur de la VBV.
 
 
L'autre obstacle relève plutôt du déséquilibre entre les surfaces boisésboisées et les surfaces déboisésdéboisées avec autorisation et sans autorisation. '''Par exemple en 2008, 156 hectares de forêts ont été coupés en 2008 avec permis, tandis que seulement 152 hectares de nouveau terrain boisé voyaient le jour.''' sans tenir compte du nombre des surfaces découpésdécoupées illégalement chaque année.