« Climat et écocitoyens/La Cyclofficine de Paris » : différence entre les versions

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L’activité de Cyclofficine se soutient par elle même, en autogestion, grâce aux dons des adhérents, aux financements de la Fondation de France ou encore aux prestations de service des différentes mairies dans le cadre du dispositif Contrat Unique de Cohésion Sociale. L’objectif de l’association n’est pas de dégager le plus de bénéfices, mais de les réinvestir dans de nouveaux ateliers, de nouveaux emplois, de nouveaux projets et d’essaimer ce modèle de (auto)gestion.
"L’association fonctionne avec beaucoup de bénévoles. Ils sont la force vive des ateliers-vélos. Ce qui importe, c’est la création d’espaces ouverts à la participation. Dès que la possibilité de s’autogérer existe, la démarche bénévole fleurit. Chez nous, tout est basé sur la volonté des gens : par exemple, pour les pièces détachées chacun met le prix qu’il veut, selon ses envies. Si quelqu’un veut amener un paquet de café et des gâteaux pour payer, nous sommes ravis ! En échange, nous cherchons à ce que chacun comprenne notre activité et s’implique autant que possible : les adhérents ont un délai maximum d’un mois pour réparer leur vélo, sinon, c’est qu’ils ne sont pas assez motivés."
 
Constatant le succès de son association, celui des ateliers-vélos de Bastille, et le développement des pistes cyclables à Paris, Guiseppe croit à un engouement grandissant des Parisiens pour les modes des transports alternatifs à la voiture : le vélo, les transports en commun ou même la trottinette ! Autant de modes doux à essayer et à adopter !
"J’aime l’idée selon laquelle un jour, il n’y aura plus que des vélos dans la ville. Les voitures serviront à partir en balade à la campagne. Ce seront peut être même des voitures partagées, non polluantes. Je pense que c’est tout à fait réalisable.