« Climat et écocitoyens/La Cyclofficine de Paris » : différence entre les versions

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{{Mécanique vélo}}
 
Italien'''La sanscyclofficine accentde aucun,Paris''' tient son origine d'un certain Giuseppe s’estqui s'est installé à Paris il y a 4quelques ansannées. Depuis longtemps il s’intéresse aux modèles participatifs et notamment à celui de l’autogestion. CréerSon unbut atelierest vélode autogéré,créer quiun permetteatelier à tous les Parisiens deparisiens venirpourraient s’essayers'essayer à la mécaniqueréparation et réparer leurde vélo, d’acheteret uneauss vielleà bicyclette recyclée, ou enfin,l'achat de passer unvélos momentrecyclés agréable en compagnie d’une équipe accueillante et chaleureuse n’a donc rien d’une surprise(réparés). Voilà donc un moyen innovant d’inciter à l’utilisation du vélo, qui est comme le '''pédibus''' et le '''vélobus''' un mode de transport doux qui ne génère aucune émission de CO2gaz à effet de serre dans l’atmosphère.
Les mains dans le cambouis, sourire aux lèvres, trombone à l’oreille, Giuseppe nous fait découvrir son parcours, son association, Cyclofficine, et ses engagements. Récit.
L’intérêt de Giuseppe pour cette activité date d’une dizaine d’années lorsqu’il participe à la création d’un centre social autogéré à Rome. Il développe alors, avec d’autres, son premierd'un atelier dequasiment vélo sur une friche réhabilitée par les habitants du quartier. Il y apprend la mécanique et s’essayeidentique à la réhabilitationCyclofficine de centainesParis demais vélosà qu’ilRome. propose aux Romains.
 
"En arrivant à Paris il y a quatre ans, j’ai cherché des activités similaires à celles que j’exerçais en Italie. J’ai d’abord intégré l’équipe de Vélorution qui gère la Maison du Vélo à Bastille. Puis, nous avons souhaité aller au-delà du militantisme pro-vélo et créer un projet d’insertion professionnelle et de formation autour de cet objet. C’est comme ça qu’est née l’association Cyclofficine."
Grâce à beaucoup d’énergie et de quelques subventions publiques, Cyclofficine voit le jour en 2009 (date à vérifier). Le cœur du projet est évidemment l’atelier vélo mais l’aspect humainsocial reste primordial, notamment à travers le côté participatif et le projet de réinsertion. Après 1 an de bénévolat au sein de l’association, Guiseppe quitte son travail et se consacre à plein temps au développement de Cyclofficine. Aujourd’hui, ils sont deux salariés au sein de cette structure, aidés par de nombreux bénévoles et amis.
 
"Le terme Cyclofficine rassemble deux idées. D’une part, la pharmacie ancienne évoquée par le terme officine en français, puisque c’est un lieu où l’on "soigne" les vélos. Et, d’autre part, l’italian touch qui nous était chère (cyclo oficina signifie atelier de vélos en italien). Ce qui nous différencie des autres ateliers-vélos c’est peut-être l’aspect convivial : ici nous mettons l’accent sur l’accueil humain et la pédagogie avec les adhérents. Et c’est sûrement grâce à cela que le projet fonctionne."
 
Installée depuis quelques mois, l’association fonctionne à plein régime. Cyclofficine peut déjà s’enorgueillir de rassembler quelques centaines adhérents :, certains week-ends, elle accueille parfois plus de clients qu’elle ne peut en recevoir. Les lieux sont ouverts au public les jeudi, vendredi et samedi de chaque semaine, quand les autres jours sont consacrés aux activités administratives ou pédagogiques (prest’actions, activités avec les enfants, ateliers participatifs, etc.)
 
Les ateliers de Cyclofficine proposent deux activités principales. D’une part l’enseignement de la mécanique à tous ceux qui souhaitent réparer leur vélo, ou ceux mis à disposition dans l’atelier. D’autre part, le recyclage puis la vente de vélos abandonnés, préalablement remis en état.
"L’enseignement de la mécanique permet de diffuser nos connaissances pour l’entretien et la réparation des vélos. Les vélos délabrés de l’atelier, récupérés dans la rue, dans les caves ou à la déchetterie, sont disponibles gratuitement ou à prix libre selon ce que chacun veut – ou peut – mettre dans l’association. Cela évite les « "épaves »" de vélos, et le surcoût que cela entraîne pour la Mairie de les jeter. Une fois retapés, nous les vendons à un prix « "juste »" : celui de nos heures de travail, qui correspond en général à une journée."
 
L’activité de Cyclofficine se soutient par elle même, en autogestion, grâce aux dons des adhérents, aux financements de la Fondation de France ou encore aux prestations de service des différentes mairies dans le cadre du dispositif Contrat Unique de Cohésion Sociale. L’objectif de l’association n’est pas de dégager le plus de bénéfices, mais de les réinvestir dans de nouveaux ateliers, de nouveaux emplois, de nouveaux projets et d’essaimer ce modèle de (auto)gestion.
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"J’aime l’idée selon laquelle un jour, il n’y aura plus que des vélos dans la ville. Les voitures serviront à partir en balade à la campagne. Ce seront peut être même des voitures partagées, non polluantes. Je pense que c’est tout à fait réalisable.
En ce qui concerne Cyclofficine, j’aimerais installer un atelier dans chaque arrondissement, et évoluer vers un modèle de SCOP. Je rêve d’être un jour le formateur de plusieurs ateliers, de pouvoir offrir à d’autres personnes un salaire juste et que tout cela bénéficie au plus grand nombre."
On peut rattacher à cette volonté de généralisation de l'utilisation de vélos, le développement de le vélo en libre circulation dans les grandes agglomérations françaises.
 
LesPar ateliersailleurs, vélo participatifs et solidaires ouvrent leurs portes : "Ne jetez plus vos vélos !" Aà l'occasion de la semaine européenne de réduction des déchets, du 17 au 25 novembre 2012, les Cyclofficine d'Ile de France invitentinvitaient le grand public, les collectivités locales et les professionnel-le-sprofessionnels du cycle à venir découvrir leurs activités. Les ateliers vélo participatifs et solidaires ouvrent leurs portes : "Ne jetez plus vos vélos !"
Les ateliers vélo participatifs et solidairesIls constituent de véritables filières locales de réemploi et de revalorisation des vélos et pièces détachées et sont ainsi source de réduction des déchets. Toute l'année, ils récupèrent des vélos hors d'usage et l'on constate que sur 10 vélos récupérés, 7 en moyenne seront remis en état et bénéficieront ainsi d'une deuxième vie.
Avec l'action "Ne jetez plus vos vélos !", les Cyclofficine d'Ile de France s'adressent :
* au grand public : encourager le don des vélos usagés et pièces détachées aux ateliers vélo
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Les Cyclofficine d'Ile de France sont membres de l'Heureux Cyclage, réseau des ateliers vélo en France et bénéficient, grâce à ce partenariat, du soutien de l'ADEME.
 
'''Avancement du projet'''
 
Le projet de Cyclofficine de Paris a été lauréat de l’appel à projets Economie Sociale et Solidaire du Département de Paris en 2010. Le projet proposait une implantation dans le XIe arrondissement, territoire pilote pour la réduction des déchets.
Grâce aux contacts établis suite à cet appel à projets et au soutien de la couveuse EPICEAS, le projet de Cyclofficine s’est étoffé au cours de l’année 2011. Il s’est également enrichi des soutiens des habitants de Paris qui souhaitent pouvoir disposer d’un lieu où
réparer leur vélo. Les démarches se sont étendues auprès d’autres mairies d’arrondissement (XXe, XIXe) où elles ont reçu un intérêt certain de la part des élus qui voient dans le projet de Cyclofficine un véritable outil de proximité de valorisation des politiques publiques de développement durable, tant du point de vue de la promotion du vélo, que de la sensibilisation au réemploi et à la solidarité.
De plus la Cyclofficine vient de signer une convention avec la Mairie de Paris pour pouvoir recycler les vélos arrivés en déchetterie pour leur donner une nouvelle vie. La Cyclofficine, grâce à cette convention, pourra donc très rapidement bénéficier de plusieurs centaines de
 
Désireuse de s’ouvrir à tous les publics, l’association étudie avec la Délégation à la Politique de la ville et à l'Intégration les possibilités d’implantation de l’activité dans des quartiers identifiés "politique de la ville". A travers des partenariats avec les bailleurs sociaux, l’association espère répondre à l’impérieuse nécessité de trouver un local à loyer modéré pour commencer l’activité.