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''Les AMAP''
[[File:CSA Haul the First.jpg|thumb|Exemple de contenu d'un panier fourni par une [[w:fr:Association pour le maintien d'une agriculture paysanne|AMAP]] à ses adhérents]]
Les [[w:Circuit court|circuits courts}]]alimentaires ont connu un renouveau avec la création des AMAP (Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne) au début des années 2000.
 
Ces structures impliquent un partenariat entre un producteur et un groupe de consommateurs qui s’engagent à acheter une partie de la production sur l’année.
Les circuits courts alimentaires ont connu un renouveau avec la création des AMAP (Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne) au début des années 2000. Ces structures impliquent un partenariat entre un producteur et un groupe de consommateurs qui s’engagent à acheter une partie de la production sur l’année. Il s’agit d’une vente directe puisque toutes les semaines, les clients viennent chercher leur panier de légumes (mais également fruits, œufs, fromage, viande) en échange d’une adhésion versée à l’avance. Il existe une vraie relation d’échange entre le producteur et les consommateurs car ces derniers peuvent exprimer leurs remarques, questions, (in)satisfaction, idées et initiatives pour améliorer le fonctionnement du projet et le producteur se doit d’être réceptif en prenant en compte ses remarques. Certains consommateurs s’impliquent même davantage en aidant le producteur à s’installer ou en participant à des chantiers ponctuels comme le désherbage. La première AMAP a été crée à Aubagne (Bouches du Rhône) en 2001 et début 2009, on recensait déjà 1200 AMAP regroupant environ 60 000 familles. Les consommateurs doivent accepter les aléas de la production (exemple : absence d’un légume sur une année) mais en contrepartie, ils disposent de produits frais, la plupart du temps bio et sont assurés de la traçabilité du produit (une demande importante qui a joué dans le succès des AMAP dans un contexte d’insécurité alimentaire). En outre, ces consommateurs revendiquent souvent leur démarche comme une action citoyenne qui soutient un producteur local grâce à un prix juste. Les producteurs, de leur côté, apprécient la sécurité financière procurée par l’achat à l’avance des produits ainsi que le contact social généré par les relations avec les consommateurs qui va souvent au-delà d’un simple aspect commercial.
 
Il s’agit d’une vente directe puisque toutes les semaines, les clients viennent chercher leur panier de légumes (mais également fruits, œufs, fromage, viande) en échange d’une adhésion versée à l’avance.
 
LesDans circuits courts alimentaires ont connu un renouveau avec la création desles AMAP (Association pour le Maintien de l’Agriculture Paysanne) au début des années 2000. Ces structures impliquent un partenariat entre un producteur et un groupe de consommateurs qui s’engagent à acheter une partie de la production sur l’année. Il s’agit d’une vente directe puisque toutes les semaines, les clients viennent chercher leur panier de légumes (mais également fruits, œufs, fromage, viande) en échange d’une adhésion versée à l’avance. Ilil existe une vraie relation d’échange entre le producteur et les consommateurs car ces derniers peuvent exprimer leurs remarques, questions, (in)satisfaction, idées et initiatives pour améliorer le fonctionnement du projet et le producteur se doit d’être réceptif en prenant en compte ses remarques. Certains consommateurs s’impliquent même davantage en aidant le producteur à s’installer ou en participant à des chantiers ponctuels comme le désherbage. La première AMAP a été crée à [[w:fr:Aubagne|Aubagne]] (Bouches du Rhône) en 2001, et début 2009, on recensait déjà 1200 AMAP regroupant environ 60 000 familles. Les consommateurs doivent accepter les aléas de la production (exemple : absence d’un légume sur une année) mais en contrepartie, ils disposent de produits frais, la plupart du temps bio et sont assurés de la traçabilité du produit (une demande importante qui a joué dans le succès des AMAP dans un contexte d’insécurité alimentaire). En outre, ces consommateurs revendiquent souvent leur démarche comme une action citoyenne qui soutient un producteur local grâce à un prix juste. Les producteurs, de leur côté, apprécient la sécurité financière procurée par l’achat à l’avance des produits ainsi que le contact social généré par les relations avec les consommateurs qui va souvent au-delà d’un simple aspect commercial.
 
En outre, un certain nombre de ces consommateurs revendiquent aussi leur démarche comme une action citoyenne qui soutient un producteur local grâce à un prix juste. Les producteurs, de leur côté, apprécient la sécurité financière procurée par l’achat à l’avance des produits ainsi que le contact social généré par les relations avec les consommateurs qui va souvent au-delà d’un simple aspect commercial.