« Photographie/Image numérique/Généralités » : différence entre les versions

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Jusqu'ici, les photographies ont été portées par des supports qui permettaient de les examiner directement, comme des plaques de verre, des pellicules plastiques, des feuilles de papier, etc. Pour les procédés « classiques » au gélatinobromure d'argent, le support proprement dit est la couche de gélatine qui contient les composés chimiques formant l'image. Cette couche peut d'ailleurs être « pelliculée », détachée de son substrat, puis transférée par exemple d'une feuille d'acétate de cellulose à une assiette en porcelaine.
 
Avec les techniques numériques, en revanche, l'examen direct n'est plus possible ; la photographie fait désormais partie des '''systèmes de transfert d'information dits « à lecteurs »'''. Comme pour les archives sonores et audiovisuelles, il en résulte une certaine complication et de nombreuses inquiétudes, en particulier parce que les matériels d'enregistrement et de lecture se périment très vite. Il faut donc sans cesse transférer l'information d'un support à un autre plus modernerécent pour quque l'elleon puisse encore êtrey lueaccéder.
 
Toutefois, la lecture directe n'a pas que des avantages car elle favorise les médias les plus accessibles et les plus visibles. C'est ainsi que pendant des décennies, on a trop concentré les efforts sur la conservation des tirages sur papier au lieu de s'appliquer à préserver les négatifs originaux. Beaucoup de ceux-ci, en particulier dans le domaine de la photographie de presse, ont ainsi été irrémédiablement perdus. Mais paradoxalement, les difficultés liées à l'archivage et à la pérennité des images numériques amènent à une prise de conscience générale qui permettra peut-être d'arriver petit à petit à la mise au point de techniques satisfaisantes et durables.