« Tribologie/Guidage par glissement de surfaces » : différence entre les versions

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* pour amorcer le mouvement, il faut vaincre une force tangentielle déterminée par la valeur du coefficient d'adhérence f<sub> o</sub>, laquelle dépend très peu de la quantité de lubrifiant disponible ; elle sera de l'ordre d'un ou plusieurs dixièmes, typiquement de 0,1 à 0,2.
* lorsque le mouvement débute, on constate que le coefficient de frottement diminue d'abord très vite, puis de plus en plus lentement, et la courbe représentative prend peu ouà proupeu des allures hyperboliques sans que l'on puisse la faire correspondre à une formule définine autrement que par un ensemble de points expérimentaux.
* lorsque la vitesse est suffisamment élevée, le coefficient de frottement cesse de baisser, se stabilise puis augmente. Le point C, dit '''point critique''', correspond à la valeur critique '''Z<sub>c</sub>''' du coefficient '''Z''' pour laquelle le coefficient de frottement passe par un minimum '''f<sub> m</sub>''' dont l'ordre de grandeur peut aller de quelques centièmes à des valeurs aussi basses que quelques millièmes.
* au-delà du point C, le coefficient de frottement varie selon une loi parabolique, du moins tant que l'écoulement du fluide sous le patin reste laminaire. L'axe de cette parabole est horizontal, ce qui signifie que lorsque le régime hydrodynamique est bien établi, f varie comme la racine carrée de Z. Le coefficient de frottement peut de ce fait atteindre des valeurs très élevées, éventuellement bien supérieures à celle du coefficient d'adhérence ...