« Photographie/Éclairage/Lampes à arc » : différence entre les versions

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Beaucoup de projecteurs de cinéma anciens étaient munis d'un éclairage à arc nu, c'est-à-dire que la décharge électrique s'y produisait librement dans l'atmosphère et non dans une enceinte fermée. Il en était de même pour les lampes qui équipaient les phares construits un peu partout dans le monde pour faciliter la navigation maritime et éviter les accidents.
 
Ces lampes à arc constituaient à l'époque la seule solution pour obtenir des émissions suffisamment intenses. Les électrodes ont été aaméliorées, le coke et le graphite ont été substitués au charbon de bois, additionnés de divers produits destinés à corriger la composition spectrale du rayonnement pour obtenir une lumière plus blanche ; un gainage de cuivre est venu limiter l'oxydation des parties inactives, tout en améliorant le refroidissement et en diminuant la résistance électrique.
 
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File:Lichtbogen 3000 Volt.jpg|Arc électrique, tension 3&nbsp;000&nbsp;V
File:Duboscq lamp.jpg|Lampe à arc Duboscq, 1878
Fichier:Opfindelsernes bog3 fig318.png|Lampe à arc Duboscq, 1878
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File:Arc lamp-arc 2 PNr°0030.jpg|Lampe à arc nu d'un projecteur cinématographique
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Les arcs sont naturellement très instables et il faut les monter en série avec des résistances, elles-même fortes consommatrices d'énergie électrique. Pour compenser l'usure des électrodes sous l'effet de la combustion, il faut utiliser un mécanisme capables de les rapprocher de façon continue de façon que leur écartement reste constant. L'électrode positive, plus chaude que l'autre, s'use nettement plus vite. En pratique la consommation est de l'ordre de 3 cm par heure, ce qui donne une autonomie de l'ordre de 5 à 10 h compte tenu des longueurs d'électrodes usuelles. Cette usure est évidemment un inconvénient majeur des lampes à arc nu.
 
== Les bougies de Jablochkoff ==