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Chez les bovins, l'espèce impliquée semble généralement être ''[[Babesia divergens]]''
<ref>Hoch, Goebel, Agoulon, Malandrin . (2011). ''Modélisation de la propagation de Babesia divergens en troupeau bovin laitier'' ; communication à la Réunion annuelle du groupe "Tiques et Maladies à Tiques" (TMT) du Réseau Ecologie des Interactions Durables (REID) ; Strasbourg (France) - (2011-11-17 - 2011-11-18 ; [http://prodinra.inra.fr/#ConsultNotice:167233 Lien]</ref> qui peut affecter des troupeautroupeaux bovinbovins laitierlaitiers entiers.
 
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[[Image:Babesia LifeCycle(French version).GIF|thumb|550px|center|Cycle biologique du '''Babesia''' protozoaire responsable de la '''babésiose''']]
 
'''Maladie émergente :''' La babésiose est une maladie transmise par un «  vecteur  » : habituellement il s'agit d'un [[arthropode]] acarien ; une [[tique]] (remarque : Il existe de nombreuses espèces de tiques et toutes ne semblent pas susceptibles de transporter ce parasite. L'espèce porteuse peut changer selon la région).
<br />Comme la [[maladie de Lyme]], en raison probablement de [[déséquilibres écologiques]], [[équilibre sylvocynégétique|sylvo-cynégétiques]] et [[climatique]]s ayant favorisé des pullulations de [[tique]]s (avec remontée en altitude et vers le nord de l'air de répartition de ces parasites, en partie grâce au [[réchauffement climatique]], cette maladie est considérée comme [[maladie émergente]]<ref>Genchi C., ''Human babesiosis, an emerging zoonosis'' ; Parassitologia. 2007 May; 49 Suppl 1:29-31 ([http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15787198 résumé])</ref>, notamment en [[Europe]]<ref>Gray JS, ''Babesia sp.: emerging intracellular parasites in Europe''. Pol J Microbiol. 2004; 53 Suppl:55-60 ([http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/15787198 résumé])</ref>, dont en zone de [[montagne]] ([[Suisse]] par exemple<ref name=Suisse2006>Casati S, Sager H, Gern L, Piffaretti JC., ''Presence of potentially pathogenic Babesia sp. for human in Ixodes ricinus in Switzerland.'' Ann Agric Environ Med. 2006; 13(1):65-70 ([http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16841874 résumé])</ref>, où de plus, des [[coinfection]]s sont détectées (publication 2006<ref name=Suisse2006/>) avec ''[[Borrelia|B. sp. EU1-Borrelia burgdorferi sensu stricto]]''<ref name=Suisse2006/> et d'autres [[Babesia|Babesia sp. EU1-B. afzelii]]<ref name=Suisse2006/>), ou encore avec des ''[[Ehrlichia]]s'' (responsable de l'[[ehrlichiose]]<ref>Hunfeld KP, Hildebrandt A, Gray JS (2008). "Babesiosis: Recent insights into an ancient disease". Int J Parasitol 38 (11): 1219–37. DOI:10.1016/j.ijpara.2008.03.001. PMID 18440005</ref>).
 
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'''Difficulté de diagnostic'''. Notamment en raison de [[co-infection]]s possibles avec des [[borrélie]]s ou d'autres pathogènes, le diagnosic peut être compliqué et erroné ; <br />Ainsi, si on sait que la Babésiose humaine est causée principalement par B. microti et B. divergens, ces deux parasites protozoaires des globules rouges peuvent être transmis par la tique en même temps que des borrélies responsables de la maladie de Lyme. Dans une partie de l'aire de répartition de ces parasites, la tique [[Ixodes ricinus]] (aussi principal vecteur de la maladie de Lyme) peut être infectée par ces deux parasites, et les transmettre conjointement à l'Homme. <br />Les manifestations cliniques varient beaucoup, allant d'une infection [[asymptomatique]] à une maladie se développant rapidement et mortelle. Le diagnostic de la babésiose devrait toujours inclure l'examen de [[Frottis sanguin]], des [[tests sérologiques]] et [[immunologique]]s. Le développement de la [[PCR]] a amélioré la sensibilité et la fiabilité de la détection, mais ces tests ne sont pas toujours pratiqués, et le sont rarement dans les régions pauvres du monde. <br />Une co-infection est également possible avec plusieurs espèces de ''babesia''<ref>Cichocka A, Skotarczak B., Babesosis difficulty of diagnosis ; Wiad Parazytol. 2001; 47(3):527-33 ([http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/16894770 résumé]) </ref>. Une sous-estimation du nombre de cas est donc possible. De plus, des variants nouveaux ont encore été récemment découverts et d'autres sont encore susceptibles de l'être.
 
'''Les vecteurs :''' L'espèce de tique vectrice peut différer selon les régions. Mais localement, elle semble être relativement spécifique (au sein du groupe des tiques) ; Par exemple au [[Japon]], parmi d'autres espèces, ''[[Ixodes ovatus]]'' semble être la principale espèces de tiques porteuses de [[babesia]] (l'autre étant ''[[Ixodes persulcatus|I. persulcatus]]'')<ref>Zamoto-Niikura A, Tsuji M, Qiang W, Nakao M, Hirata H, Ishihara C., ''Detection of two zoonotic Babesia microti lineages, the Hobetsu and U.S. lineages, in two sympatric tick species, ixodes ovatus and Ixodes persulcatus, respectively, in Japan''. ; Appl Environ Microbiol. 2012 May;78(9):3424-30. Epub 2012 Mar 2 ([http://www.ncbi.nlm.nih.gov/pubmed/22389378 résumé])</ref>. <br />Comme dans le cas des [[borrélie]]s responsables de la [[maladie de Lyme]], les ''[[Babesia]]'' sont retrouvées dans la [[salive]] et les [[glandes salivaires]] de la tique vectrice ''I ovatus''<ref>Yano Y, Saito-Ito A, Anchalee D, Takada N., ''Japanese Babesia microti cytologically detected in salivary glands of naturally infected tick Ixodes ovatus'' ; Microbiol Immunol. 2005; 49(10):891-7 ([résumé]) </ref>, ce qui explique aussi les co-infections, ces deux parasitsparasites pouvant peut-être dans ce cas profiter l'un de l'autre (par exemple en affaiblissant l'[[système immunitaire|immunité]] de l'hôte au moment de l'infection.
 
==Transmission/Contamination==