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== Écoépidémiologie ==
 
* '''Approche [[épidémiologique]] :''' Au début des années 80s, un ''observatoire de l'échinococcose alvéolaire'' <ref name=ObsUeFr>[http://www.infectiologie.com/site/medias/JNI/JNI07/COL/COL6%E2%80%9303-piarroux.pdf observatoire de l'échinococcose alvéolaire]</ref> a été mis en place, basé sur l'enregistrement des cas humains d'échinococcose alvéolaire, dans un registre (Registre ''FrancEchino'', créé en 1997, en même temps que le réseau européen de surveillance ''Eurechinoreg'', avec étude rétrospective pour la période précédant 1997), financé depuis 2003 par l'[[Institut National de Veille Sanitaire]], sous l'égide du laboratoire de Parasitologie du CHU de Besançon<ref name=ObsUeFr/>. Ce registre a notamment mis en évidence un ratio hommes/femmes d'environ 1 (0,96 ; stable), ainsi qu'un âge médian au diagnostic de 59 ans (stable) avec comme âges extrêmes : 12 et 89 ans, avec très peu de cas déclarés avant 20-30 ans, pour 339 cas diagnostiqués ou suspectés de 1982 à 2005, dont 222 certains avec une moyenne relativement stable de 14 cas incidents/an<ref name=ObsUeFr/>. La Symptomatologie était atypique chez 1/3 environ des patients, avec douleurs abdominales isolées chez 1/3 environ des patients, le dernier tiers présentant une association de symptômes : douleurs abdominales (90% des cas), hépatomégalie (61%), altération modérée de l’état général (48%), ictère, subictère ou prurit (41%). On a montré une corrélation entre symptômes et invasion des lésions (p>0,01)<ref name=ObsUeFr/>. Le diagnostic semble se faire plus précocément ce qui pourrait expliquer que le statistiquement, le nombre de formes strictement hépatiques a tendance à augmenter et le nombre des formes métastatiques à diminuer<ref name=ObsUeFr/>. <br />Sur une plus longue période ({{1er}} janvier 1982 au 31 décembre 2009), ce sont Quatre cent dix-sept cas d’EA qui ont été recensés par FrancEchino avec 8 à 29 cas par an, selon les années. L’incidence annuelle moyenne est de 0,26 cas par million d'habitants (de 0,16 à 0,56 selon les années). Sur ce pas de temps, le ratio homme/femme est de 1,00 et l’âge médian au diagnostic est de 60 ans (de 12 à 89). Au moment du diagnostic, 73 %des patients étaient symptomatiques (douleurs abdominales + signes de [[cholestase]] en général),avec atteinte primitive hépatique dans 97 %des cas, et métastases extra-hépatiques dans 8 %des cas.
 
* '''Approche [[écoépidémiologique]] :''' L’université de Franche-Comté a depuis longtemps noté – à échelle régionale – de fortes variations locales de prévalences et de charge parasitaire, selon l’altitude, l'[[écologie du paysage]] et, au sein des paysages, selon le « ''grain écopaysager'' » qui caractérise la structure et l’hétérogénéité éco-paysagère, variations confirmées dans d’autres régions du monde (dont dans le canton de Zhang ([[Sichuan]], [[République populaire de Chine|Chine]]) où une forte prévalence de la maladie existe chez l’homme). Ainsi en France 5 départements (Doubs, Haute-Saône, Jura, Vosges, Haute-Savoie, bien que plutôt peu peuplés ont déclaré 60% des cas recensés sur cette période, avec pour ces départements une incidence moyenne annuelle supérieure à 2 cas par million d'habitants de 1982 à 2009)<ref>[http://www.afssa.fr/bulletin-epidemiologique/Documents/BEP-mg-BE38-art8enc.pdf Encadré. L’échinococcose alvéolaire humaine en France en 2010 Box. Humanalveolar echinococcosis inFrance, update 2010]</ref>