« Photographie/Traitements couleurs/Traitement des films inversibles couleurs » : différence entre les versions

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Il convient alors de se procurer des films vendus traitement non compris, ce qui en 2010 est pratiquement devenu la règle. La vente traitement compris ne se justifiait vraiment que pour des produits nécessitant un traitement spécial, hors de portée des amateurs et de la plupart des laboratoires professionnels. Elle était acceptée sans grand problème en France, mais en revanche illégale dans des pays comme les États-Unis, qui considéraient à juste titre qu'en cas de perte ou de détérioration accidentelle du film, le client avait payé un développement qui n'aurait jamais lieu.
 
Dans les années 1970, presque tous les fabricants de pellicules inversibles proposaient des traitements spécifiques pour leurs propres productions. Certains, comme le procédé [[Photographie/Fabricants/Agfa|Agfa]] P 41 réservé aux films Agfachrome 50 S et 50 L, étaient particulièrement simples à exécuter, permettant de développer les diapositives presque aussi facilement que les films noir et blanc. Assez vite cependant, sous la pression des laboratoires industriels, une tendance à l'unification est apparue et la plupart de ces traitements ont disparu, laissant la place aux diverses variantes du procédé E6 [[Photographie/Fabricants/Kodak|Kodak]]. Aujourd'hui, tous les films inversibles chromogéniques, quelle que soit leur marque, peuvent être traités de la même manière entièrement standardisée, de sorte que les laboratoires n'ont plus besoin que d'une seule chaîne de traitement.
 
Le développement des films inversibles ne présente aucune réelle difficulté, à condition de ne pas s'écarter du mode opératoire préconisé par le fabricant et de faire preuve d'un minimum de soin.