« Photographie/Personnalités/R/George Rodger » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
m Page liée à une redirection
m Page liée à une redirection
Ligne 12 :
Après avoir découvert l'horreur du camp de concentration de Bergen-Belsen, les survivants faméliques et les entassements de cadavres, il fit connaître au monde entier la réalité des camps de la mort, grâce à ses reportages dans ''Life'' et ''Time''. Réalisant qu'il avait en fait passer des heures dans le camp à rechercher les meilleurs compositions pour montrer les cadavres parmi les arbres et les bâtiments, Rodger pensa même, après cette expérience traumatisante, arrêter complètement le métier de photographe. Néanmoins, après avoir quitté ''Life'', il continua de voyager en Afrique et au Moyen-Orient, partant à la rencontre d’un monde qui n'aurait pas encore été corrompu par la « civilisation » occidentale. Pendant 3 ans, vyageant sans itinéraire précis, il s'intéressa aux rituels et aux mœurs des populations qui vivaient encore dans un rapport étroit avec la nature, les Baris vers l'Ouganda, les Dinkas, les Noubas du Soudan, etc. La plupart de ses reportages ont été publiés par le National Geographic et d'autres magazines.
 
En 1947, George Rodger fonda l'[[Photographie/Sociétés et Organisations/Agences photographiques#Magnum Photos|Agence Magnum]], avec [[Robert Capa]], [[Henri Cartier-Bresson]], [[Photographie/Personnalités/S/David Seymour|David Seymour]] et [[William Vandivert]].
 
À partir de 1960, sans renoncer à ses activités de globe-trotter, il se retira dans le Kent et en profita pour organiser ses archives. En 1978, son reportage sur la cérémonie de la circoncision chez les Masaïs, dont il avais su conquérir la confiance, fut un modèle du genre par le sentiment de respect et de densité qui s'en dégage.