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Très vite après l'invention de la photographie, le métier de photographe a représenté pour beaucoup d'hommes, et quelques femmes, une nouvelle source de revenus financiers importants. À partir du milieu du XIXe siècle, la possibilité de produire des photographies en série fit naître en même temps une industrie et une nouvelle profession dans laquelle s'engagèrent plus de 10 000 personnes. Pour la plupart de ces dernières, l'intérêt financier passait bien avant les aspects artistiques.
 
On attribue généralement à [[Photographie/Personnalités/D/André Adolphe Eugène Disdéri|Disdéri]] l'invention de la '''carte d'identité''' mais il faut plus probablement en chercher l'origine du côté d'un photographe marseillais beaucoup moins connu [[Louis Dodéro]].
 
La carte de visite photographique permettait d'« immortaliser » l'image d'une personne, dans un format beaucoup plus petit qu'un vrai portrait, et donc à un coût bien inférieur. Elle a connu un immense succès entre les années 1854 et 1910 ; des dizaines de millions de cartes ont ainsi été réalisées. L'atelier de Disdéri en a produit jusqu'à 2 400 par jour en 1872. Indépendamment de leur aspect affectif et personnel, ces cartes ont un aspect documentaire très important pour la connaissance des personnes photographiées, mais aussi pour la connaissance des photographes eux-mêmes car elles portent au verso de nombreux renseignements concernant l'auteur lui-même : état-civil, adresse, date, mobilité professionnelle, etc. On peut en tirer toutes sortes de renseignements statistiques, et par exemple suivre la diffusion de la progression de photographe, à partir de Paris, vers l'ensemble du territoire national.