« Blender 2.7/Installation pour les distributions de GNU/Linux basées sur Debian » : différence entre les versions

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Déplacement des méthodes permettant de lancer un terminal dans une section spécifique
Ligne 12 :
** si ce n'est pas le cas, configuration de ces dits dépôts
* installation
 
===Utiliser un terminal===
Préalablement à toute manipulation, il va falloir lancer ce que l'on appelle un émulateur de terminal, ou une console (TTY).
Les environnements de bureau (KDE, Gnome, XFCE...) et les configurations pouvant changer d'une machine à l'autre, en fonction des préférences de l'utilisateur, je vais essayer d'être le plus général possible.
Pour cela, je vais décrire 3 méthodes différentes, de la plus simple d'accès (mais moins universelle) à un débutant à la plus déstabilisante (on ne peux pas vraiment parler de compliquée...).
Une fois l'une des 3 méthodes que je décris par la suite suivie, vous aurez ce que l'on appelle une console.<br/>
La console vous affichera ensuite quelque chose du genre "user@computer:~$", mais le sujet n'étant pas ici de faire un tutoriel sur la ligne de commande, je n'expliciterais pas. Cependant, je vais tout de même signaler un point: par convention, on (et par défaut le système aussi) utilise le $ pour indiquer les commandes à faire par l'utilisateur normal, tandis que celles du superutilisateursuper-utilisateur (ou "root") sont préfixées d'un #. Ces caractères ne sont pas à saisir ! Ce ne sont que des repères qui apparaissent également sur la console elle-même.<br />
A noter qu'il est tout à fait possible de faire ces manipulation au travers d'interfaces classiques, mais il est plus simple d'expliquer comment faire en ligne de commande, parce que cette technique est identique partout. C'est d'ailleurs pourquoi sur les forums et articles très peu de gens évoquent les logiciels comme synaptic, qui font la même chose, en moins puissant mais plus simple.<br/>
 
====Méthode visuelle====
Ce que j'appelle la méthode visuelle est celle qui est le moins générique de toutes:<br />
trouver sur votre bureau et/ou dans votre menu un émulateur de terminal. En général, il s'agit d'une icône représentant une fenêtre noire avec un $ à l'intérieur. Mais comme les icônes changent selon les goûts des gens...<br />
Le nom peut contenir soit "console", "terminal" ou tout autre synonyme.<br />
====Méthode clavier graphique====
Ici, je parle d'utiliser un raccourcis clavier qui vous permettra de lancer ce fameux émulateur sans toucher à la souris, et donc sans avoir à chercher sur votre bureau une icône ou un texte.<br />
Les environnements de bureau on une application qui sers à en lancer d'autres en saisissant leur nom. Le nom peut très bien être "launcher", "starter"... aucune idée. Généralement, une telle application est liée à un raccourcis clavier. Pour XFCE, c'est {{clavier|Alt + F2}}. Je crois que pour gnome aussi, et pour KDE je n'en ai aucune idée.<br />
Dans la ligne de saisie, entrez simplement "x-terminal-emulator" (émulateur de terminal pour X, qui est le logiciel qui vous permet d'avoir du graphisme avec linux) et votre émulateur apparaîtra.<br />
====Méthode clavier TTY====
TTY, c'est le diminutif de Text TeletYpe. Il s'agit en fait de l'interface première de Debian (et d'ailleurs, de la seconde interface historique des ordinateurs, la première étant des fiches perforées).<br />
Pour sortir de ce "mode", il faut utiliser le raccourcis clavier suivant: {{clavier|Ctrl + Alt + Fx}} avec Fx correspondant aux touches {{clavier|F7}} ou {{clavier|F8}} (selon la configuration de votre machine).<br />
Pour y entrer, c'est la même chose, mais avec les touches de {{clavier|F1}} à {{clavier|F6}}.<br />
<br />
Une fois cette combinaison de touches faite, vous ne verrez plus qu'un terminal noir avec du texte blanc. C'est moche et peut faire peur, mais rassurez-vous, c'est moins difficile à utiliser que cela ne le semble (et vous serez sûrement amené à vous en servir de plus en plus au fur et à mesure de l'utilisation de votre système).<br />
La machine devrait afficher "login:" afin de vous demander votre nom d'utilisateur. Ensuite, elle vous demandera votre mot de passe. Notez qu'au fur et à mesure de la frappe, rien ne s'affichera (pas même les astérisques habituelles), c'est tout à fait normal, il s'agit d'une mesure de sécurité (que je trouve personnellement moyennement utile sur une machine familiale, mais Debian n'est pas que pour les machines de ce type).<br />
A noter que vous aurez quitté (temporairement) le mode graphique, et que donc la souris est inutilisable dans ce mode.<br/>
 
==Vérifications==
Maintenant que j'ai résumé les intérêts et les grandes lignes de ce type d'installation, le détail de la procédure:
Vérification de la présence du paquet dans les dépôts sources:<br />
Il suffit d'aller sur cette URL pour Debian: [http://packages.debian.org/search?keywords=blender Blender sur le site des packages Debian].<br />
Le premier résultat ("Paquet blender") étant celui qui nous intéresse, on y va directement. Il y a plusieurs entrées, assez explicites. Vous noterez que selon l'architecture de votre machine, les versions disponibles ne sont pas les mêmes. Si vous ne savez pas quelle est celle de votre machine, il y a très fort à parier qu'il s'agit d'une des plus répandues pour les machinesordinateurs personnellesde bureau: amd64 ou i386 (pour les tablettes, il s'agit de armel).
Blender 2.616x est donc disponible (à l'heure de l'écriture de cette page, la dernière version disponible pour Debian est 2.63a-1) à partir du dépôt "wheezy" (aka: testing).<br />
Maintenant, nous allons utiliser la ligne de commande, il va falloir lancer un terminal (sorte de fenêtre souvent noire, où il n'y a qu'un curseur qui ressemble a ce qu'on avait à l'époque du minitel pour ceux qui ont connu).<br />
Encore une fois, cela peut changer selon l'environnement de bureau (KDE, Gnome, XFCE, LXDE... ce n'est pas le choix qui manque) mais une manœuvre semble fonctionner sur toutes les machines que j'ai utilisé (lisez jusqu'a la fin de cette section ou vous risqueriez de ne pas savoir revenir sans redémarrer): appuyer simultanément sur les touches {{clavier|Ctrl + Alt + Fx}} ou x se situe entre 1 et 6. Pour revenir à l'écran habituel, c'est la même chose, mais avec un x de 7 ou 8, selon la configuration de votre Debian (pour d'autres distributions, les x peuvent changer, il suffit d'explorer).<br />
Une fois cette combinaison de touches faite, vous ne verrez plus qu'un terminal. C'est moche et peut faire peur, mais rassurez-vous, c'est moins difficile à utiliser que cela ne le semble (et vous serez sûrement amené à vous en servir de plus en plus au fur et à mesure de l'utilisation de votre système).<br />
Là, vous saisissez votre identifiant et votre mot de passe à l'invité. Notez que la saisie du mot de passe n'affiche RIEN. Pas même les habituelles astérisques. C'est fait exprès, c'est une question de sécurité (certes excessive sur une machine familiale, mais bon...).<br />
 
Pour vérifier que le dépôt qui nous intéresse (wheezy ou testing) est activé, il faut afficher le fichier "/etc/apt/sources.list" pour cela tappeztapez: <code>$cat /etc/apt/sources.list</code> et cherchez une entrée qui ressemble à <code>deb http://ftp.fr.debian.org/debian/ testing main</code> (si il y a aussi les termes contrib et/ou non-free, ce n'est pas gênant).<br />
Autre solution à peu près universelle pour lancer un émulateur de terminal (qui est nettement plus conviviale que les TTY) est d'utiliser le raccourcis qui permet de lancer une commande (avec XFCE, c'est {{clavier|Alt + F2}}. Il me semble qu'il en est de même pour gnome, et pour KDE je n'en sais rien) et de saisir "x-terminal-emulator". Cette commande permet, comme son nom l'indique, de lancer l'un des programmes d'émulateurs de terminal, selon celui qui est installé sur votre machine. Vous conviendrez que Debian à tout de même des raccourcis sacrément pratiques, non?
Pour les prochaines étapes, on va avoir besoin des droits du superutilisateursuper-utilisateur (que j'appeleraiappellerai "root" maintenant. Déjà, c'est son nom habituel, ensuite, c'est plus court), les manipulations suivantes doivent être effectuées avec prudence, comme toujours quand on doit utiliser le compte root.<br />
La console vous affichera ensuite quelque chose du genre "user@computer:~$", mais le sujet n'étant pas ici de faire un tutoriel sur la ligne de commande, je n'expliciterais pas. Cependant, par convention, on utilise le $ pour indiquer les commandes à faire par l'utilisateur normal, tandis que celles du superutilisateur (ou "root") sont préfixées d'un #. Ces caractères ne sont pas à saisir ! Ce ne sont que des repères.<br />
Pour vérifier que le dépôt qui nous intéresse (wheezy ou testing) est activé, il faut afficher le fichier "/etc/apt/sources.list" pour cela tappez: <code>$cat /etc/apt/sources.list</code> et cherchez une entrée qui ressemble à <code>deb http://ftp.fr.debian.org/debian/ testing main</code> (si il y a aussi les termes contrib et/ou non-free, ce n'est pas gênant).<br />
Pour les prochaines étapes, on va avoir besoin des droits du superutilisateur (que j'appelerai "root" maintenant. Déjà, c'est son nom, ensuite, c'est plus court), les manipulations suivantes doivent être effectuées avec prudence, comme toujours quand on doit utiliser le compte root.<br />
Selon votre machine, il y a 2 façons d'accéder au compte root:
* "$su" suivi du mot de passe root
* "$sudo su" (certaines installations désactivent le compte root donc on doit passer par un sudo) suivi de VOTRE mot de passe
Si ça a fonctionné, vous devriez donc avoir une invite (le texte avant le curseur) qui ressemble à ça: "root@computer:/home/user#". Notez le # qui indique que l'on utilise le compte root et qu'il faut être prudent (c'est à dire, ne saisir que des choses que l'on comprend. Si on ne comprend pas une commande, il y a internet et la commande "man commande_que_je_n_ai_pas_comprise) ! <br />
Si cette entrée n'existe pas, nous allons devoir l'ajouter.
Si elle existe, il est inutile de suivre les instructions suivantes, jusqu'aà l'installation proprement dite.
 
Nota BeneNote: Dans mon exemple, j'ai préféré utiliser le nom générique de la distribution dite "testing". Il est aussi possible que le nom utilisé soit le "nom de baptême" de la version. Je vous renvoie à wikipédia pour le nom de l'actuelle testing: http://fr.wikipedia.org/wiki/Debian#Historique_des_versions (a l'heure de l'écriture de ces lignes, c'est wheezy)
===Ajout de l'entrée===
Les commandes suivantes sont simples:
* <code>#echo deb http://ftp.fr.debian.org/debian/ testing main >> /etc/apt/sources.list</code> permet d'ajouter à sources.list le dépôt testing.
* Afin d'éviter une mise à jour complète du système, il convient de configurer le système pour qu'il ne prenne que blender de ce dépôt plus récent (mon but n'est pas de vous faire changer la version de votre OS). Cette pratique s'appelle "apt-pinning" pour les intéressés. Cette configuration consiste à ajouter les lignes suivantes dans le fichier "/etc/apt/preferences" (le créer s'il n'existe pas) au moyen d'un éditeur de texte. Debian installe par défaut nano et vim-tiny, mais si vous ne maîtrisez pas vim (probable, si vous lisez ces lignes), je vous conseille chaudement nano (plus simple à utiliser.). Ou vous pouvez utiliser la technique utilisée dans la dernière commande: "#echo ligne à ajouter au fichier >> fichier à modifier". A vous de voir.
Les lignes à ajouter sont celles-ci:
 
Ligne 60 ⟶ 80 :
Pour l'installation, rien de plus simple, il suffit d'un:<br />
<code>#aptitude install blender</code> (encore une fois, on peut aussi faire <code>apt-get install blender</code>, question de goûts, toujours)<br />
Votre installation est maintenant terminée, et il n'y a plus qu'a lancer blender de la même façon que vous lanceriez n'importe quelle autre application (vous pouvez aussi vous amuser à le lancer a partir du terminal si vous n'avez pas utilisé de TTY, il suffit de taper "$blender" pour ça.)
Votre installation est maintenant terminée...