« Livre de cuisine/Fruit à pain » : différence entre les versions

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Avant la colonisation, les polynésiens conservaient les ''uru'' de deux manières :
 
*Opio : les ''uru'' étaient cuits dans un four tahitien ''[[Ahiahi ma'a]]''. Ce four est constitué d'un trou creusé en terre, où est fait un feu recouvert de pierres volcaniques. Ce sont ces pierres qui une fois chauffées cuisent les aliments. Les pierres sont recouvertes d'une couche de feuilles, et les aliments empaquetés dans des feuilles sont placés par-dessus, avant d'être à leur tour recouverts de feuilles, puis de sable. La cuisson se fait donc à l'étouffée, pendant deux jours. Dans le cas du ''opio'', les ''uru'' étaient laissés ainsi, se conservant plusieurs semaines à l'abri de l'air. Des trous creusés sur les côtés permettaient de se servir de temps en temps.
*Mahi : le ''mahi'' est une pâte de ''uru'' fermentée, principalement utilisée par les marquisiens. Les ''uru'' étaient pelés puis découpés, en retirant le cœur qui n'est pas comestible. Ces morceaux étaient ensuite placés dans une fosse, enveloppés de feuilles de ''ti''. La fosse était ensuite recouverte de terre. Après fermentation, le ''uru'' se transformait en une pâte qui était cuite au ''ahimaa[[ahi ma'a]]''. Le ''mahi'' pouvait se conserver pendant un an.
 
=== Autres utilisations ===