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Le fugu ne produit pas cette toxine en milieu artificiel. Des traces en ont été trouvées dans les algues rouges de l'espèce [[jania]] ([[Rhodophyta]]). On peut isoler de cette algue une bactérie qui, cultivée, produira ce poison. Celle-ci est vraisemblablement digérée avec l'algue par les animaux, qui accumulent par la suite la tétrodotoxine. Le fugu y est lui même résistant.
 
Au [[Japon]], seuls les cuisiniers disposant d'une licence accordée par l'État sont autorisés à préparer ce plat considéré comme très raffiné. Un occidental pourra le trouver un peu fade, mais la texture particulière, la rareté du mets et le folklore lié à sa préparation font de sa dégustation un évènement singulier. Il se sert en [[sashimi]] (coupé en tranches fines, on peut voir la vaisselle à travers le poisson) et en [[Nabe (cuisine)|nabe]] (une sorte de fondue). Pour en retirer la toxine, il leur faut enlever notamment le foie, les intestins et les gonades.
 
Depuis quelques décennies, le fugu colonise, avec d’autres espèces végétales et animales, la Méditerranée orientale<ref>Véronique Nizon, Georges Pinol, René Heuzel, Jérémy Simonnot et Erwan Brouillard, ''Méditerranée : une mer tropicale ?'', reportage, France 3-Thalassa, diffusé le 21 décembre 2007</ref>.