« Histoire de France/Les Carolingiens » : différence entre les versions
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→Gouvernement de Charlemagne : Cadre « Le saviez-vous » sur l'école |
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Il institua l'Académie du palais où il aimait à discuter avec Pierre de Pise, venu d'Italie, le savant Alcuin, d'Angleterre, Eghinard, son historien, Théodulphe, évêque d'Orléans, l'Irlandais Pierre Clément et le Lombard Paul Diacre. Chaque membre de cette académie portait un nom de la Bible ou des auteurs anciens. Charles avait celui de David.
{{Histoire de France/Information|L'empereur engagea les évêques et les abbés à fonder des écoles près de leurs cathédrales ou de leurs monastères. Les curés devaient apprendre gratuitement à lire aux enfants de leurs paroisses ; lui-même voulut avoir dans son palais une école où le pauvre était admis aussi bien que le riche : c'est l'école Palatine. On raconte qu'un jour que Charlemagne était allé visiter l'école du palais, il arriva que les enfants des moindres familles lui présentèrent des écrits où le savoir passait toute espérance, tandis que des enfants nobles et riches n’offrirent que de mauvais devoirs. L'empereur fit passer à droite ceux qui avaient bien fait, les encouragea, leur promit richesses et dignités ; plusieurs d'entre eux devinrent abbés ou ministres. Quant aux autres, il les admonesta en vantant les mérites de leurs camarades.
Affirmer cependant, comme France Gall que celui qui « a eu cette idée folle, un jour d´inventer l´école : c´est ce sacré Charlemagne ! Sacré Charlemagne » est cependant faux. L'école est une institution existant depuis au moins la naissance de l'écriture il y a {{formatnum:6000}} ans environ. Toutefois les invasions barbares entre le IV{{e}} et le VI{{e}} siècle furent un frein à la diffusion des savoirs, les rois ayant d'autres occupations que de construire un véritable système éducatif.}}
;Ambassade orientale
La renommée de Charles s'était répandue jusqu'en Asie. Le puissant calife<ref>Calife : vicaire (de Mahomet), chef suprême de la religion musulmane.</ref> de Bagdad, Haroun-al-Raschid, rechercha son amitié ; il lui envoya une ambassade avec de riches présent et, ce qui était plus précieux, les clefs du Saint-Sépulcre premier titre du protectorat séculaire que la France a exercé sur les chrétiens d'Orient.
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