« Histoire de France/La Restauration et la Monarchie de Juillet » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
+ Conquête de l'Algérie
Ligne 20 :
En 1842, le maréchal Bugeaud, devenu gouverneur général s'occupe de coloniser l'Algérie dont il veut faire « une France nouvelle par l'épée et la charrue » ; mais il n'oublie pas l'émir qui est vivement poursuivi dans les montagnes ; le duc d'Aumale le surprend à Taguin (1843) et lui enlève sa smala, c'est-à-dire sa famille, ses trésors, ses troupeaux et les principaux chefs musulmans. Cette smala était comme la capitale ambulante d'Abd el-Kader ; elle comprenait {{formatnum:6000}} tentes et {{formatnum:30000}} personnes. L'émir, acculé à la frontière, se réfugie chez le sultan du Maroc qui lui avait accordé son appui en 1839.
 
Le sultan du Maroc, Abd-er-Rhaman réunit une armée de {{formatnum:40000}} hommes dont il confie le commandement à son fils. De son côté, le marchéal Bugeaud s'avance à la tête de {{formatnum:10000}} soldats ; il rencontre les soldats Marocains le 14 août 1844 sur les bords de l'Isly et les met en déroute. Ils abandonnèrent leur matériel : tentes richement meublées, des drapeaux, des canons, etc. Pendant ce temps, le prince de Joinville bombardait Tanger et Mogador à l'autre bout du Maroc. Abd-er-Rhaman demanda la paix et s'engagea à expulserrendre Abd-el-Kader, quihors-la-loi ; mais il soutint la lutte pendant trois ans encore.
 
Le 21 décembre 1847, les troupes d'Abd el-Kader quittèrent le Maroc, en passant la rivière Kiss, sous la direction de l'émir seul à cheval, et entrèrent en Algérie. Le général Lamoricière, prévenu à temps, envoya sur son passage deux détachements de vingt spahis, en burnous blancs, commandés par les lieutenants Bou-Krauïa et Brahim et se porta sur la frontière ; il y reçut avec Bou-Krauïa des hommes envoyés d'Abd el-Kader, chargés de porter sa demande d'aman (assurance/protection/sauf conduit) pour lui et ceux qui l'accompagnaient. Le général remit aux envoyés son sabre et le cachet du commandant Bazaine, en leur donnant verbalement la promesse de l'aman le plus solennel (il ne pouvait pas écrire). Abd el-Kader renvoya ses deux officiers et le lieutenant Bou-Krauïa avec une lettre dans laquelle il négociait la condition d'être conduit à Alexandrie ou à Saint-Jean-d'Acre. Le général Lamoricière y consentit par écrit.
Ligne 27 :
 
Abd el-Kader fut interné à Pau, puis au château d'Amboise dont Napoléon II lui ouvrit les portes en 1853. L'Algérie était conquise, à l'exception de la grande Kabylie qui ne le sera définitivement que sous Napoléon III. Le gouvernement y fit construire des routes et des chemins de fer pour permettre son exploitation.
 
=== Questions ===
#Quels furent les débuts de l'occupation algérienne ? Quel fut le résultat de la première expédition contre Constantine ?
#Par qui et comment Constantine fut-elle prise ? Qui était Abd el-Kader ?
#Que devint-il après la bataille d'Isly ? Qu'à-t-il ensuite fait ?
 
== Questions de récapitulation ==
== Notes ==