« États généraux du multilinguisme dans les outre-mer/Synthèse : restitution des ateliers » : différence entre les versions

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Alors quelles technologies ? On ne va pas brasser l’ensemble des technologies pour commencer, donc en choisir quelques unes.
On a pensé qu’il fallait peut-être privilégier les technologies qui ont trait à l’oral. Donc la reconnaissance de la parole, la synthèse vocale, cela parce qu’il y a un intérêt pour les langues à tradition orale sans système d’écriture, parce qu’il y a un intérêt également pour les cas d’[[w:Illettrisme|illettrisme]] ou d’[[w:Analphabétisme|analphabétisme]], parce qu’on peut profiter de cette manière-là du formidable déploiement de la téléphonie mobile que j’évoquais et enfin, parce qu’en permettant le passage de l’écrit à l’oral et réciproquement, c’est également une aide qu’on peut apporter au [[w:Handicap|handicap]] dans l’accessibilité à l’information et ce, donc, pour les [[w:Malvoyant|malvoyants]] et les [[w:Hypoacousie|malentendants]]. Donc une réponsecontribution à unecette notion d’accessibilité.
 
Les autres technologies auxquelles on peut penser en priorité sont la traduction automatique et la traduction vocale. Cela permettrait peut-être de résoudre le problème de la traduction simultanée en 50 langues, soit 2500 paires de langues, pour ces Etats-Généraux qu’évoquait tout à l’heure Xavier North.
 
Dans le cadre de ces développements de technologie, peut-être faut-il privilégier tout ce qui est [[w:Logiciel libre|logiciel libre]] et donnée libre.
 
Quelles langues ? On ne va pas attaquer de front les dizaines de langues auxquelles on peutpourrait penser, mais peut-être choisir quelques langues, 4 à 5 pour commencer, travailler peut-être par famille de langues en les identifiant, avoir peut-être un intérêt particulier, ça a été souligné, pour les langues véhiculaires, et en ce qui concerne la traduction, peut-être commencer par la traduction de et vers le français puisque nous avons le français en partage.
 
Quelles applications pour les besoins des usagers des services publics ? On a constituéentrevoit quelques pistes qui sont encore à approfondir, peut-être en lançant une enquête auprès des usagers.
 
OnA aété mentionnémentionnée la traduction pour les usagers de la poste, des banques, dans les hôpitaux, puisque qu’on voit qu’il existe actuellement une barrière des langues qui constitue un obstacle à la qualité du service rendu au public,. celaCela a été mentionné pour plusieurs de ces services. Traduction pour les soins médicaux et donc, là, on peut penser que la machine peutpourrait assurer une confidentialité que ne permet pas à l’heure actuelle lesl'intervention de médiateurs humains,. comme celaCela a aussi été souligné au tout début de cet après-midi. Également traduction pour pouvoir publier dans sa langue maternelle et accéder aux ouvrages et aux documents que l’on peut trouver sur les bibliothèques numériques.
 
Quelques autres exemples d’applications auxquelles on peut penser. Des: des bornes vocales plurilingues dans les musées ou dans les administrations, l’aide en ligne pour l’apprentissage des langues. Et également tout ce qui concerne le sous-titrage automatique et peut-être même la traduction à la demande des émissions radio ou télédiffusées.
 
Pour résumer, le principe fondateur estdoit être de permettre à chacun, quelle que soit la langue qu'il parle, d’accéder à l’information, à la connaissance, quelle que soit la langue dans laquelle elle a été codée.
 
====Présence et dialogue des langues et des cultures sur internet====