« États généraux du multilinguisme dans les outre-mer/Thématiques/Les technologies de la langue, la présence des langues sur la toile et sur les réseaux sociaux » : différence entre les versions
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Cette thématique de l’atelier portait sur « les technologies de la langue pour l’aide aux usagers des services publics ». L’atelier a commencé par faire une description de ce que sont les technologies de la langue et également de l’importance de pouvoir disposer de données afin de pouvoir développer ces technologies. Je crois qu’il y a eu un accord unanime au sein de l’atelier, pour dire que les technologies de la langue sont nécessaires et, pour certains, sont même indispensables si on veut permettre le multilinguisme.
On note actuellement une explosion des applications de ces technologies et, en particulier, sur l’internet, mais également sur les terminaux mobiles. Mais on constate également et donc, là, c’est souligné très justement par [http://llacan.vjf.cnrs.fr/pers/p_diki.htm Marcel Diki Kidiri], ces technologies n’existent que pour 1% des langues qui sont parlées dans le monde. Donc elles existent pour une soixantaine de langues sur les quelques 6000 qui sont parlées dans le monde. Et je pense que c’est une constatation qui est tout à fait essentielle.
Les propositions que l’on fait sont de se donner pour objectif de développer les technologies de la langue pour toutes les langues de France et en particulier pour les langues d’outre-mer, et donc pas uniquement pour le français, et ce dans le cadre d’une recherche coordonnée, d’adapter les technologies qui existent pour ces langues, de produire les données, les corpus, les lexiques qui sont nécessaires au développement de ces technologies et d’évaluer systématiquement les performances qui sont obtenues pour les comparer aux besoins les applications que l’on vise.
Alors quelles technologies ? On ne va pas brasser l’ensemble des technologies pour commencer, donc en choisir quelques unes.
On a pensé qu’il fallait peut-être privilégier les technologies qui ont trait à l’oral. Donc la reconnaissance de la parole, la synthèse vocale, cela parce qu’il y a un intérêt pour les langues à tradition orale sans système d’écriture, parce qu’il y a un intérêt également pour les cas d’[[w:Illettrisme|illettrisme]] ou d’[[w:Analphabétisme|analphabétisme]], parce qu’on peut profiter de cette manière-là du formidable déploiement de la téléphonie mobile que j’évoquais et enfin, parce qu’en permettant le passage de l’écrit à l’oral et réciproquement, c’est également une aide qu’on peut apporter au [[w:Handicap|handicap]] dans l’accessibilité à l’information et ce, donc, pour les [[w:Malvoyant|malvoyants]] et les [[w:Hypoacousie|malentendants]]. Donc
Dans le cadre de ces développements de
Quelles langues ?
Quelles applications pour les besoins des usagers des services publics ?
Également traduction pour pouvoir publier dans sa langue maternelle et accéder aux ouvrages et aux documents que l’on peut trouver sur les bibliothèques numériques.
Quelques autres exemples d’applications auxquelles on peut penser
En ===Présence et dialogue des langues et des cultures sur internet===
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