« Histoire de France/Guerres de religion » : différence entre les versions

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{{cadre|Chapitre VIII<br>'''Guerres de religion'''}}
 
Les guerres de religion sont une série de huit conflits, qui ont ravagé le royaume de France dans la seconde moitié du XVI{{e}} siècle et où se sont opposés catholiques et protestants. Ces malheureuses guerres civiles durent environ quarante ans (1559-1598), sous les fils de Henri II et sous Henri IV. On en compte généralement huit.
 
== François II ==
[[Fichier:Francois-duc-de-guise.jpg|thumb|Le duc de Guise (deuxième moitié du XVI{{e}} siècle).]]
;Caractère de François II
[[Fichier:ExecutiondAmboiseHogenberg.jpg|thumb|L'exécution des conjurés par Jacques Tortorel et Jean Perrissin (1570).]]
Henri II laissait quatre fils : trois d'entre eux portèrent la couronne : François II, Charles II et Henri III. Le quatrième, François, fut duc d'Alençon. François II, âgé de seulement seize ans, d'une nature indolente et maladive, abandonna le pouvoir à sa mère, Catherine de Médicis, et surtout aux Guise (1559).
 
Henri II laissait quatre fils ; trois d'entre eux portèrent la couronne : François II, Charles II et Henri III. Le quatrième, François, fut duc d'Alençon. François II, âgé de seulement seize ans, d'une nature indolente et maladive, abandonna le pouvoir à sa mère, Catherine de Médicis, et surtout à la maison des Guise (1559), branche cadette de la maison de Lorraine. Les Guise étaient devenus très populaires, ; François, le héros de Metz et de Calais était aimé du peuple, craint du parlement et regardé par les réformés comme leur plus redoutable adversaire. L'élévation au trône de sa nièce Marie Stuart lui assurait une grande influence à la cour. Les Guise avaient pour rivaux les Bourbons et les Châtillons. Les Bourbons, de sang royal, résolurent de les renverser, et pour cela se mirent à la tête du parti des réformés. Les Châtillons, qui voulaient aussi exercer le pouvoir et s'assurer à eux-mêmes des honneurs et des pensions, se firent aussi protestants.
 
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! width="206" | Figure
! Nom et blasonnement
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|align=center | [[Image:Armoiries ducs de Guise.svg|100px]]
| '''Maison de Guise'''
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Les opposants au pouvoir et les protestants formèrent le projet d'éliminer les Guise et d'enlever le roi pour s'emparer du pouvoir. Le véritable chef du complot était le prince de Condé ; mais Jean du Barry, seigneur de la Renaudie et gentilhomme protestant fut chargé de l'exécuter. Les Guise, prévenus à temps de l'existence du complot, transportèrent le 22 février 1560 la cour dans le château fort d'Amboise, qu'ils firent garder par des soldats. Le 17 mars, les rebelles lancent une attaque surprise menée par Bertrand de Chandieu ; la révolte est rapidement matée, et ses acteurs sont punis avec une extrême sévérité : la plupart des conjurés sont pendus aux balustrades du château, les autres sont noyés dans la Loire ou massacrés par la foule. Le 19 mars, Jean du Barry est tué dans la forêt de Château-Renault par des cavaliers. Son corps est ramené à Amboise. D'abord attaché à une potence sur le pont avec une pancarte indiquant « chef des rebelles », il est ensuite coupé en cinq morceaux et les parties de son corps sont exposées aux portes de la ville. La répression fait {{formatnum:1200}} à {{formatnum:1500}} morts.
 
Les états généraux furent convoqués à Orléans ; Condé s'y rendit, y fut arrêté, jugé et condamné comme conspirateuconspirateur, traître et hérétique. Mais la mort de François II, arrivée la même année (1560), le sauva. Catherine de Médicis, qui devint régente et qui voulait se servir de tous les partis, lui rendit la liberté ; puis elle renvoya Marie Stuart en Écosse, afin de rester seule maîtresse du pouvoir. Après la mort de François II, Marie Stuart retourna en Écosse, où sa mère, Marie de Lorraine, avait gouverné pendant son absence. Elle allait trouver une couronne, mais aussi des chaînes, une captivité de dix-huit ans et un échafaud.
 
Les Guise avaient pour rivaux les Bourbons et les Châtillons. Les Bourbons, de sang royal, résolurent de les renverser, et pour cela se mirent à la tête du parti des réformés. Les Châtillons, qui voulaient aussi exercer le pouvoir et s'assurer à eux-mêmes des honneurs et des pensions, se firent aussi protestants.
;Conjuration d'Amboise
Les mécontents et les protestants formèrent le projet de massacrer les Guise et d'enlever le roi pour s'emparer du pouvoir. le véritable chef du complot était le prince de Condé ; mais un aventurier, nommé la Renaudie, fut chargé de l'exécuter. les Guise, prévenus à temps, transportèrent la cour dans le château fort d'Amboise, qu'ils firent garder par des soldats. Les protestants qui arrivaient sans ordre, furent surpris, massacrés, et leur chef tué et pendu sur le pont de la Loire. Le prince de Condé réussit à s'échapper.
;Mort de François II
Les états généraux furent convoqués à Orléans ; Condé s'y rendit, y fut arrêté, jugé et condamné comme conspirateu, traître et hérétique. Mais la mort de François II, arrivée la même année (1560), le sauva. Catherine de Médicis, qui devint régente et qui voulait se servir de tous les partis, lui rendit la liberté ; puis elle renvoya Marie Stuart en Écosse, afin de rester seule maîtresse du pouvoir.
;Marie Stuart
Après la mort de François II, Marie Stuart retourna en Écosse, où sa mère, Marie de Lorraine, avait gouverné pendant son absence. Elle allait trouver une couronne, mais aussi des chaînes, une captivité de dix-huit ans et un échafaud.
=== Questionnaire ===
#À qui François II accorda-t-il sa confiance ? Qui étaient les Guise ? Qui avaient-ils pour rivaux ? Quels furent les fils de Claude de Guise ? de François de Guise ? de Charles de Bourbon ?