« Philosophie/Une brève introduction/Remarques préliminaires » : différence entre les versions

Contenu supprimé Contenu ajouté
Marc (discussion | contributions)
Marc (discussion | contributions)
Ligne 35 :
La philosophie est toujours vivante, actuelle ou, si l'on veut, inactuelle, déroutante et fascinante, et elle est plus riche que jamais. C'est là, nous semble-t-il, l'idée fondamentale que l'on doit garder à l'esprit pour l'aborder dans de bonnes conditions.
 
Nous voulons insister sur cette idée, parce que la multitude des formes que prend aujourd'hui, à tort ou à raison, la philosophie, peut produire des effets désastreux<ref>Roger Pouivet parle d'une ''massification'' de la philosophie, sans entrer dans le détails des problèmes qu'un tel phénomène soulève. L'un de ces problèmes est que la popularisation de la philosophie suggère à tort que l'on a pas besoin de formation pour être philosophe.</ref> : enseignée de manière scolaire, elle peut être ennuyeuse ; froide et logique, elle peut rebuter ; médiatisée et polémique, elle peut susciter à bon droit la méfiance et le rejet. Il y a de nombreuses raisons de faire une mauvaise première expérience de la philosophie et d'en rester là, ignorant que cette expérience n'en était qu'une parmi d'autres possibles.
 
Pour éviter une malencontreuse première impression, le lecteur devrait idéalement tomber sur le bon livre de philosophie ou sur le bon professeur, c'est-à-dire sur celui qui lui convient. Cette bonne expérience relève de la bonne fortune ; on peut toutefois tenter de guider le lecteur pour qu'il provoque lui-même cette bonne fortune.