« Tribologie/Lubrifiants/Lubrifiants solides et vernis » : différence entre les versions

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Jean-Michel Martin et son équipe de l'École Centrale de Lyon ont montré que lors du glissement, les feuillets de bisulfure de molybdène subissaient une double rotation par rapport à la direction du mouvement et par rapport aux autres feuillets, pour arriver à une position d'incommensurabilité. Ils ont découvert également que le dithiocarbamate de molybdène largement utilisé comme additif des huiles au Japon et aux États-Unis avait la propriété de former à la surface des pièces, sous l'effet du frottement, de petits feuillets de bisulfure de molybdène formés d'une seule couche de molécules. Outre leurs diverses actions protectrices, ces feuillets permettent d'abaisser le frottement jusqu'à des valeurs de l'ordre de 0,05.
 
Les nanoparticules de bisulfure de molybdène produites par la société israélienne Nanomaterials donnent des capacités lubrifiantes aussi bonnes que les meilleurs revêtements connus. Elles ont une structure en couches concentriques comparable à celle des oignons et remplacent avantageusement des additifs beaucoup plus polluants.
 
D'importantes réductions du facteur de frottement sont obtenues sur des couches minces de carbone adamantin qui ont également l'avantage de diminuer considérablement l'usure. L'industrie japonaise utilise d'ores et déjà cette technique pour traiter les contacts cames/poussoirs de moteurs automobiles de série.