« Tribologie/Guidage par glissement de surfaces » : différence entre les versions

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Les scientifiques du Conseil National de Recherches du Canada (CNRC) étudient actuellement la possibilité de lubrifier à l'air les paliers des turbomoteurs d'avions. On estime en effet qu'une turbine lubrifiée à l'huile nécessite des équipements (pompes, filtres, tuyauteries) représentant jusqu'au quart de sa propre masse ; la suppression de ces équipements apporterait des avantages considérables : des moteurs plus légers et moins encombrants, une plus forte puissance massique, des rendements énergétiques plus élevés, d'importantes économies de carburants et de lubrifiants, sans oublier une simplification de l'entretien et la suppression des vidanges.
 
La conception sur le papier des paliers dits «à feuilles» remonte aux années 1950, et ils sont une amélioration des paliers classiques dit "rigides". A l'instar de ceux-ci, ils peuvent fonctionner dans différents types de fluides, mais leur utilisation principale reste les fluides à faible viscosité (air, et fluides cryogéniques). En effet, l'ajout d'une structure souple constituée de feuilles superposées (Au moins une feuille ondulée déformable sur laquelle est placée au moins une feuille lisse) permet d'augmenter la capacité d'amortissement du palier, de part les frottements secs qui s'y produisent. De ce fait les coefficients dynamiques (raideur et amortissement) s'en trouvent améliorés.
La conception sur le papier des paliers dits « foil » remonte aux années 1950. Le terme ''foil'' est ambigu et signifie selon les auteurs ''free oil'', c'est-à-dire sans huile, ou ''foil bearing'', autrement dit paliers à feuilles. Dans le cas présent, les deux désignations sont valables, mais certains paliers à feuilles sont construits pour fonctionner dans l'huile.
 
On utilise déjà les paliers ''foil'' pour des équipements auxiliaires comme les petits moteurs qui servent à faire démarrer les turbines mais pas encore pour les turbomoteurs de forte puissance. Les arbres guidés ainsi flottent littéralement sur une mince couche d'air engendrée par la rotation de l'arbre lui-même. Le processus fait intervenir un arrangement de feuilles de métal très fines et revêtues d'un produit à faible friction permettant le glissement lors des phases de démarrage et d'arrêt, lorsque l'arbre ne tourne pas assez vite pour permettre la formation de la pellicule d'air. Ces feuilles métalliques se déforment et s'adaptent pendant la rotation pour optimiser le fonctionnement du guidage. Les essaisvitesses actuelsde concernentrotation descouvertent arbresvont de 7520 mm000 de diamètre et tournanttr/min à 60 120 000 tourstr/min suivant les rayons d'arbre à maintenir.
 
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