« Tribologie/Contacts localisés » : différence entre les versions

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Ces hypothèses appellent divers commentaires :
 
* A : il s'agit de définir des conditions aux limites. Les contraintes, trèsmaximales élevéesau danscentre de la la zone de contact, diminuent au fur et à mesure que l'on s'éloigne de celle-ci jusqu'à devenir nulles à l'infini, puisque les efforts sont alors répartis sur une surface infiniment grande. Pour les pièces mécaniques, cette hypothèse ne peut s'appliquer sans trop de restrictions que si les zones de contact sont vraiment très petites par rapport aux autres dimensions et si les efforts externes de rapprochement des deux corps sont appliquées dans une zone suffisament éloignée du contact pour pouvoir les réduire à un torseur .
 
* B : les quadriques sont des surfaces définies par des équations du second degré, complètes ou dégénérées, parmi lesquelles on trouve la sphère, les ellipsoïdes, les hyperboloïdes, les paraboloïdes, les cylindres de révolution (ellipsoïdes infiniment allongés) ou les plans (sphères de rayon infini). Les paraboloïdes et les plans sont comptatibles avec l'hypothèse A mais pas les sphères ni les cylindres. D'autres surfaces techniques, comme les tores que l'on trouve dans les roulements à billes où les flancs d'engrenages, à base de développantes de cercles, seront assimilées sans trop d'états d'âme à des quadriques. Le plus gros problème posé par cette hypothèse vient en fait de la rugosité qui provoque une répartition des pressions de contact généralement très éloignée du modèle théorique.
 
* C : l'hypothèse de déformations purement élastiques peut être admise sans grande difficulté mais les matériaux utilisés dans la fabrication des pièces mécaniques ne sont généralement ni homogènes, ni isotropes. Les métaux, en particulier, ont une structure polycristalline et/ou polyphasique, à l'exemple de la fonte. Leurs microcristaux sont également orientés en fonction de la solidification progressive pour les pièces moulées ou du «fibrage » pour les pièces forgées, ce qui fait varier les propriétés mécaniques en fonction de la direction dans laquelle on se place.
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Le calcul des contraintes supplémentaires dues au frottement a été conduit de diverses manières par des chercheurs comme Liu (1950), Poritzky (1966) et quelques autres. Il est extrêmement compliqué, au point d'être pratiquement inutilisable dans les situations concrètes. Cependant, des résultats synthétiques et utilisables au niveau des bureaux d'études ont été publiés quelques années plus tard par Caubet, Cartier et leur équipe du Centre Technique des Industries Mécaniques (CETIM).
 
 
== Rappels de géométrie des courbes et des surfaces ==