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;Hugues Capet
[[Fichier:Médaillon Hugues Capet.jpg|thumb|Médaillon présentant Hugues Capet de profil, 1630-1640, Bibliothèque nationale de France]]
L'élévation de [[w:Hugues Capet|Hugues Capet]] au trône de France (987) ne porta point ombrage aux autres seigneurs, car il ne possédait comme eux que quelques provinces<ref>Hugues Capet possédait l'Île-de-France, l'Anjou et la Touraine formant le duché de France, l'Orléanais et une partie de la [[w:Picardie|Picardie]] et de la [[w:Champagne|Champagne]].</ref> ; mais cette faiblesse apparente fut sa force, car ses pairs ne songèrent point à limiter sa puissance.
 
Hugues s'efforça d'augmenter son autorité en recherchant l'appui de l'Église. Il se fit sacrer par l'archevêque de Reims ; il fit rendre au clergé et aux monastères un grand nombre de bénéfices ecclésiastiques, et lui-même renonça aux abbayes de Saint-Denis et de Saint-Germain qu'il possédait. Dans le but d'assurer la couronne à ses descendants, il fit sacrer son fils Robert et l'associa à son pouvoir. Cette précaution fut prise de même par tous ses successeurs jusqu'à Philippe-Auguste qui se sentit assez maître du trône pour la négliger sans danger.