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Clotaire mourut bientôt après (561) en s'écriant : « Quelle est donc la puissance du Roi des cieux qui fait mourir ainsi les plus grands rois de la Terre ? ». Il avait eu pour épouse [[w:Radegonde|Radegonde]] qui donna à une cour demi-barbare l'exemple de toutes les vertus.
;Les quatre fils de Clotaire
À la mort de Clotaire, ses fils se partagèrent de nouveau la monarchie franque : [[w:Caribert|Caribert]] eut Paris, [[w:Gontran|Gontran]] la Bourgogne, [[w:Chilpéric|Chilpéric]] la Neustrie et [[w:Sigibert|Sigibert]] l'Austrasie. Les deux premiers moururent sans laisser d'héritiers<ref>Le traité d'[[w:Andelot|Andelot]] (587) stipulait qu'à la mort de Gontran, la Bourgogne serait réunie au royaume d'Austrasie. Le même traité établissait la possession viagère des fiefs.</ref>, et alors la Gaule ne forma plus que deux royaumes : la Neustrie à l'ouest et l'Austrasie à l'est.
;Lutte entre la [[w:Neustrie|Neustrie]] et l'[[w:Austrasie|Austrasie]]
La Neustrie était peuplée de Gallo-Romains dont les mœurs s'étaient adoucies au contact de la société romaine ; l'Austrasie, où les Francs dominaient, avaient mieux conservé les mœurs barbares et les coutumes de la [[w:Germanie|Germanie]]. Cette diversité amena entre les deux peuples une rivalité sanglante qui dura plus d'un siècle et finit par le triomphe de l'Austrasie. Deux femmes célèbres par leurs crimes, commencèrent cette lute et l'excitèrent longtemps : [[w:Frédégonde|Frédégonde]], femme de Chilpéric, et Brunehaut, femme de Sigebert.