« Photographie/Colorimétrie/Lumières complémentaires » : différence entre les versions

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Deux lumières sont dites '''complémentaires''' si, lorsqu'elles agissent simultanément et en proportions convenables sur l’œil, elles donnent une impression de blanc.
 
En première approximation, un objet opaque absorbe une partie du rayonnement blanc et renvoie la partie complémentaire ; par exemple une tomate bien mûre renvoie le rouge et absorbe pratiquement l'ensemble vert + bleu, complémentaire du rouge. De la même manière, un filtre coloré absorbe une partie du rayonnement et transmet la partie complémentaire.
En première approximation, un objet opaque absorbe donc une partie du rayonnement blanc et renvoie la partie complementaire, par exemple une tomate mGre renvoie le rouge et absorbe pratiquement l'ensemble vert + bleu, comple- mentaire du rouge. De la meme maniere, un filtre colore absorbe une partie du rayonnement et transmet la partie complementaire. Avant d'envisager la trichromie, nous pouvons admettre que le spectre visible, en premiere approximation, peut etre divise en trois grandes zones d'importance sensiblement equivalentes : " ls £9ES§Z9£§EB§» que nous aPP€11€YOnS EQESE · le yer; - le alaa:yialag, que nous appellerons blaa. Ces trois couleurs, rouge, vert, bleu, sont dites couleurs pgimaigaa ou fgaaamaaaalaa. Leurs aamplemaaaaigea sont habituellement baptisees : - ayaa (ou non rouge) forme par la somme bleu + vert - magaaaa ou paagpra (non vert) forme par la som e rouge + bleu - jaaaa (non bleu) forme par la somme vert + rouge Alors qu'il existe dans le spectre visible des radiations monochroma- tiques bleu-vert et jaune qui sont saturees, on peut noter que les pourpres, pourtant pergus comme des couleurs saturees, n'y figurent pas. En projetant simultanement deux primaires sur un ecran, on reconstitue une des couleurs "complementaires" : par exemple, vert + bleu = cyan. C'est la ayaga§aa_aaaiaiva des complementaires. En faisant passer la lumiere blanche e travers un filtre "complemen- taire", on arrete une des primaires, e travers un second filtre, une seconde primaire : par exemple un filtre cyan soustrait le rouge, un filtre magenta soustrait le vert, la superposition cyan + magenta laissera passer finalement le bleu, primaire transmise par les deux filtres. C'est la ayagaeaa_agaaagaggiya des puimaires. aggaagiaa ! Les termes magenta et cyan sont precis, le terme jaune qui designe soit un rayonnement monochromatique, soit le melange vert + rouge ne l'est pas ! D'une maniere generale, on peut definir des couples de lumieres comple- mentaires tels que : violet moyen - vert jaune bleu moyen — jaune bleu-vert - orange moyen La definition pgaaiaa de deux couleurs complementaires suppose que l'on a prealablement adopts un blaaa_da_r§§§gagga.
 
== Division du spectre visible ==
 
Avant d'envisager la trichromie, nous pouvons admettre que le spectre visible, en première approximation, peut être divisé en trois grandes zones d'importance sensiblement équivalente :
 
* le '''rouge-orangé''', que nous appellerons '''rouge''' ;
* le '''vert''' ;
* le '''bleu-violet''', que nous appellerons '''bleu.
 
Ces trois couleurs, rouge, vert, bleu, sont dites couleurs '''primaires''' ou '''fondamentales'''.
 
Leurs '''complémentaires''' sont habituellement baptisées ainsi :
 
* '''cyan''' (ou non rouge) formé par la somme bleu + vert ;
* '''magenta''' ou '''pourpre''' (non vert) formé par la somme rouge + bleu ;
* '''jaune''' non bleu) formé par la somme vert + rouge
 
Ceci appelle quelques remarques. Alors qu'il existe dans le spectre visible des radiations monochromatiques saturées de couleur bleu-vert et jaune, on peut noter que les pourpres, pourtant perçus comme des couleurs saturées, n'y figurent pas.
 
En projetant simultanément deux primaires sur un écran, on reconstitue une des couleurs complémentaires : par exemple, vert + bleu = cyan. C'est la '''synthèse additive''' des complémentaires.
 
En faisant passer la lumière blanche à travers un filtre complémentaire, on arrête une des primaires puis, à travers un second filtre, une seconde primaire : par exemple un filtre cyan soustrait le rouge, un filtre magenta soustrait le vert, la superposition cyan + magenta laissera passer finalement le bleu, primaire transmise par les deux filtres. C'est la '''synthèse soustractive''' des primaires.
 
Attention ! Les termes magenta et cyan sont précis, en revanche l'adjectif jaune qui désigne aussi bien un rayonnement monochromatique jaune qu'un mélange de vert et de rouge ne l'est pas !
 
D'une manière générale, on peut définir des couples de lumières complémentaires tels que :
* violet moyen - vert-jaune
* bleu moyen — jaune
* bleu-vert - orange moyen
 
La définition '''précise''' de deux couleurs complémentaires suppose que l'on a préalablement adopté un '''blanc de référence'''.