« Photographie/Conditions particulières de prise de vues/Photographie en lumière faible » : différence entre les versions

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== Techniques adaptées à la photographie numérique ==
 
Commençons par tordre le coup à cetteune expression ridicule mais reprise en boucle un peu partout et qui consiste à dire : « le logiciel XYZ permet de récupérer jusqu'à deux diaphragmes en sur-exposition et en sous-exposition ». Il s'agit en effet, au mieux, d'un simple argument publicitaire et au pire, d'un non-sens. Un petit rappel n'est pas inutile ici.
 
Quels qu'ils soient, les appareils numériques utilisent les signaux électriques fournis par leur capteur pour construire ensuite, grâce à leur logiciel embarqué, un ou plusieurs fichiers informatiques correspondants à l'image enregistrée. SurCette laopération plupartest desréalisée appareilsautomatiquement depar basle delogiciel gamme, ces signaux électriques ne sont pas enregistrés en tant que telsembarqué mais traitésil justeest aprèspossible, la prise de vues pour que l'utilisateur dispose d'un fichier comprimé au format JPEG pouvant être immédiatement affiché sur un écran d'ordinateur ou envoyé à l'impression. Entre temps,dans une partiecertaine des informations est alors perduemesure, ende particulier celles qui concernent les zones les moins éclairées et les plus éclairées dula sujetparamétrer.
 
Dans la plupart des appareils de bas de gamme, ces signaux électriques ne sont pas enregistrés en tant que tels mais traités juste après la prise de vues ; les images sont alors stockées sous forme de fichiers comprimés au format JPEG qui peuvent être immédiatement affichés sur un écran d'ordinateur ou envoyés à l'impression. Lors de la création de ces fichiers, les informations qui concernent les zones les moins éclairées et les plus éclairées du sujet sont en grande partie perdues.
Dans le cas des appareils reflex numériques et de la plupart des appareils compacts ou bridges de haut de gamme, les choses se passent autrement : il est en effet possible d'enregistrer les données « brutes de capteur » dans un fichier dit « RAW », dont le format et l'extension diffèrent selon les marques : NEF pour [[Nikon]], CR2 pour [[Canon]], etc. Ce fichier peut être enregistré en complément du fichier JPEG correspondant ou à sa place, selon les cas.
 
Dans le cas des appareils reflex numériques et de la plupart des appareils compacts ou bridges de haut de gamme, les choses se passent autrement : il est en effet possible d'enregistrer les données « brutes de capteur » dans un fichier dit « [[RAW]] », dont le format et l'extension diffèrent selon les marques : NEF pour [[Nikon]], CR2 pour [[Canon]], etc. Ce fichier peut être enregistré en complément du fichier JPEG correspondant ou à sa place, selon les cas.
Tout comme un film négatif ou une diapositive, le fichier RAW contient par définition tout ce que la surface sensible a pu enregistrer ; ce qui n'existe pas ne pourra jamais être reconstitué. Du côté des basses lumières comme du côté des hautes lumières, plus on va loin dans la zone de sous-exposition et dans la zone de sur-exposition, plus les signaux deviennent faibles ; ils finissent par devenir indiscernables, perdus dans le magma du bruit numérique.
 
Tout comme un film négatif ou une diapositive, '''le fichier RAW contient par définition tout ce que la surface sensible a pu enregistrer''' ; ce qui nqu'existeil ne contient pas ne pourra jamais être reconstitué. ! Du côté des basses lumières comme du côté des hautes lumières, plus on va loin dans la zone de sous-exposition et dans la zone de sur-exposition, plus les signaux deviennent faibles ; ils finissent par devenir indiscernables, perdus dans le magma du bruit numérique.