« États généraux du multilinguisme dans les outre-mer/Textes de référence » : différence entre les versions

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* Favoriser la présence dans les médias locaux et nationaux de la réalité linguistique de l’outre-mer, dans toute sa diversité.
* Accorder une place plus importante et régulière à l’actualité et à la connaissance de l’outre-mer sur les médias nationaux.
* Former des journalistes et des animateurs à exercer les métiers du [[w:Journalisme|journalisme]] dans les langues de l’outre-mer.
* Créer un fonds pour la création de reportages et documentaires radio et télévision, dans les langues d’outre-mer.
* Créer des journaux télévisés et radiophoniques en langue régionale (diffusion précédant le journal en français), avec des rédactions différentes de celle du français (ne plus traduire les sujets du français, mais construire de vrais sujets en langue régionale).
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** actions de médiation et événements.
* Le plurilinguisme dans les institutions patrimoniales suppose un effort pour rendre les fonds et collections accessibles aux populations locales, et pas seulement aux touristes.
* Valoriser davantage les patrimoines d’outre-mer et développer cette dimension dans les formations patrimonia¬lespatrimoniales au niveau national, ainsi qu’une sensibilisation aux langues d’outre-mer.
* Valoriser les acteurs patrimoniaux locaux dans leur rôle pour constituer des collections de valeur nationale et universelle à partir d’un ancrage local.
* Former les fonctionnaires territoriaux oeuvrantœuvrant dans les institutions patrimoniales aux langues locales et aux processus de traduction.
* Adapter les modes de classement et de catégorisation des savoirs aux langues et cultures d’outre-mer.
* Favoriser et appuyer la mise en réseau des institutions patrimoniales qui souhaitent travailler aux niveaux local et régional (coopérations sud-sud, transfrontalières, etc.).
* Former les personnels détachés en outre-mer pour une meilleure approche et connaissance des territoires.
* Orienter les politiques patrimoniales des collectivités territoriales vers la prise en compte de la diversité des langues et des patrimoines d’outre-mer, non pas seulement pour sauvegarder les langues, mais pour faire société, pour construire le commun.
* Favoriser la circulation des savoirs, des oeuvresœuvres, des imaginaires, sur le territoire national, dans les langues d’outre-mer par l’intermédiaire de l’Agence nationale de promotion des cultures ultramarines .
* Inviter les collectivités d’outre-mer, en partenariat avec l’État, à encourager et soutenir la création culturelle et artistique contemporaine, quelle que soit la langue de création, dans les domaines du spectacle vivant, de la chanson, du cinéma, de l’audiovisuel, de l’édition et des arts numériques…, et favoriser tous les moyens d’accès aux oeuvresœuvres produites dans ces langues. L’usage d’une langue régionale ne saurait servir de base à une discrimination.
* Intégrer une dimension plurilingue dans les dispositifs contractuels de médiation culturelle et d’éducation artistique : éducation à l’image, éducation populaire, culture et handicap, justice, santé, multimédia, politique de la ville, lutte contre les exclusions, services des publics des établissements patrimoniaux, villes et pays d’art et d’histoire…
* Introduire les langues et cultures régionales dans les dispositifs de formation et de professionnalisation des acteurs culturels, y compris pour les agents de l’État et des collectivités.
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* Préciser de manière beaucoup plus détaillée une entrée de la chanson et des danses en langues d’outre-mer dans les programmes officiels de l’Éducation nationale.
* Accompagner au niveau pédagogique, par des dispositifs de formation adaptés, l’exploitation optimale des chansons et danses en langues d’outre-mer, en particulier dans le cadre du programme d’histoire des arts.
* Redynamiser les classes APAC ([[Éducation artistique et culturelle en France|classes à projets artistiques et culturels]]).
* Développer des infrastructures pour la collecte et la conservation des langues, des chants, des danses et des cultures des pays d’outre-mer, pour contribuer à développer des passerelles entre le 1er degré et l’université autour de ces outils.
* Ouvrir l’école aux intervenants extérieurs porteurs de savoirs et de savoir-faire dans leurs formes traditionnelles ou contemporaines, mettre en oeuvreœuvre des actions pédagogiques, et dans ce but, adapter les procédures administratives et la définition du statut des intervenants.
* Veiller au respect de la propriété intellectuelle des sources collectées et protéger les savoirs et savoir-faire traditionnels.
* Accompagner le développement des résidences croisées, dans des lieux labellisés de diffusion et de création artistique, avec des porteurs de savoirs et de savoir-faire dans leurs formes traditionnelles ou contemporaines et des artistes présents sur la scène contemporaine.
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* Utiliser les médias audiovisuels et créer des fonds patrimoniaux pour permettre la transmission intergénérationnelle de l’art du conte dans sa forme originelle.
* Créer des espaces de parole et de transmission dédiés aux littératures orales.
* Créer une manifestation d’envergure nationale autour du [[w:Conte|conte]] et des littératures orales.
* Favoriser la publication bilingue des contes, particulièrement dans les manuels scolaires.
* Créer un dispositif d’aide à l’animation dans les bibliothèques et les médiathèques.