« États généraux du multilinguisme dans les outre-mer/Textes de référence » : différence entre les versions

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* Mutualiser et diffuser des outils pédagogiques et d’éveil aux langues adaptés aux contextes linguistiques. Un travail de collecte des différents retours d’expérience reste à mener : dans cette perspective, l’utilisation d’environnements numériques permettant un travail collaboratif et la constitution de réseaux est une possibilité. Locuteurs, enseignants, chercheurs, membres d’association doivent travailler ensemble, de façon égalitaire, à la constitution de ces ressources d’intérêt collectif.
* Accepter les énoncés mélangés/hybrides résultant des contacts de langue et inviter les élèves à les analyser.
* Assurer la formation des enseignants à la diversité linguistique et culturelle, en particulier celle du territoire où ils sont en activité. Le travail de mutualisation des outils pédagogiques va en ce sens : il s’agit de mettre à la disposition de tous les enseignants en outre-mer une palette de méthodes et de dispositifs suffisamment variée pour que les didactiques mises en oeuvreœuvre s’adaptent au mieux aux contextes spécifiques à chaque territoire.
* Rétablir l’épreuve de langue régionale au concours de recrutement des professeurs des écoles.
* Accueillir les enfants, à l’école maternelle, dans leur langue.
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* Parmi les pratiques scolaires à promouvoir :
** la mise en place du « langage d’évocation », par le recours à des contes en langues d’origine ;
** le décloisonnement des langues par la mise en place d’un [[w:Contrat didactique|contrat didactique]] et de pratiques d’alternanced’[[w:Alternance de code linguistique|alternance codique]] ; établissement d’un contrat didactique de type linguistique : expliciter les attentes réciproques entre enseignant et élève, permettre le recours aux différentes langues dans l’école, et éviter un usage exclusif du français et le cloisonnement des langues ;
** la mise en place d’ateliers d’écriture en français et dans les langues d’origine, en prenant appui sur des moments de création dans le cadre scolaire, où les langues cohabitent, afin d’amener les élèves à distinguer les exigences du bac des moments de littérature et d’écriture ;
** inventer et augmenter le vocabulaire scolaire dans les langues par le biais des intervenants en langue maternelle, conduire un travail linguistique sur le vocabulaire de l’école ;
** développer l’enseignement des mathématiques et des sciences à partir des concepts philosophiques présents dans les activités et les productions culturelles des locuteurs ;
** proposer des activités de grammaire comparée.
* Exiger que des modules traitant des questions sociolinguistiques de la diversité linguistique et de leurs implications didactiques soient intégrés aux maquettes des mastères « Éducation », dans la formation continue et l’ISENl’ESEN de Poitiers (formation des inspecteurs de l’Éducation nationale), rouage essentiel à la cohérence et à l’efficacité du dispositif.
 
===Les technologies de la langue, la présence des langues sur la toile et sur les réseaux sociaux===