« États généraux du multilinguisme dans les outre-mer/Textes de référence » : différence entre les versions
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Si ces temps sont heureusement révolus et que à contrario, les scientifiques sont unanimes à affirmer que la maîtrise de la langue maternelle et d’une langue seconde a des avantages indubitables dans le processus d’apprentissage, force est de constater que la République n’a pas su faire la place qu’il convient à ces langues de ses confins…
Et pourtant, qui peut douter que la France
En ce début d’un siècle nouveau marqué par la multipolarité, il n’est nul besoin pour la France d’éradiquer les langues régionales pour affirmer son unité comme le préconisait jadis l’abbé Grégoire, « l’Ami des Noirs »… L’enjeu est d’établir un rapport dialectique – il faudrait plutôt dire dialogique au sens d’Edgar Morin – entre les langues de l’outre-mer et le français, dont personne ne conteste le rôle de langue nationale.
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