« États généraux du multilinguisme dans les outre-mer/Textes de référence » : différence entre les versions

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Longtemps, ces langues ont été considérées comme inférieures au français, la [[w:lingua franca|lingua franca]], qui avait seule droit de cité, et les autres langues étaient non seulement ignorées mais très souvent déniées.
 
Les locuteurs en ressentaient un sentiment de honte et d’indignité, et des générations d’[[w:Antilles|Antillo-Guyanais]], de [[w:RéunionnaisRéunion|Réunionnais]], de [[w:KanaksKanak|Kanaks]], de [[w:TahitiensTahitie|Tahitiens]], de [[w:WallisiensWallis|Wallisiens]] ont souffert d’une perte d’identité en voulant oublier leur langue pour mieux réussir dans la langue dominante.
 
Si ces temps sont heureusement révolus et que à contrario, les scientifiques sont unanimes à affirmer que la maîtrise de la langue maternelle et d’une langue seconde a des avantages indubitables dans le processus d’apprentissage, force est de constater que la République n’a pas su faire la place qu’il convient à ces langues de ses confins…