« États généraux du multilinguisme dans les outre-mer/Textes de référence » : différence entre les versions

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==Déclaration de [[w:Cayenne|Cayenne]]==
 
===Principes généraux===
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Ils souhaitent l’instauration à cet effet d’un dialogue entre l’État et les [[w:collectivités territoriales|collectivités territoriales]], selon un principe de responsabilité partagée, visant notamment à mettre en place une offre linguistique, de nature à répondre à l’attente des populations et à valoriser leurs ressources culturelles.
 
''[[w:Cayenne|Cayenne]], le 16 décembre 2011''
 
==Principales recommandations==
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===Présentation des principales recommandations===
 
Plus de deux cents professionnels de la culture, de l’éducation – mais aussi des responsables politiques et d’associations – ont participé au cours de trois journées d’intenses réflexions aux États généraux du [[w:multilinguisme|multilinguisme]] dans les outre-mer, en [[w:Guyane|Guyane]].
 
Car dans les outre-mer, se concentre la plupart des langues régionales de France. Et la France a de la chance, car la diversité des langues parlées dans les territoires ultramarins constitue un patrimoine d’une richesse exceptionnelle. D’ailleurs, l’article 75-1 de la constitution de la République dispose que « les [[w:langues régionales|langues régionales]] appartiennent au patrimoine de la France ».
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En ce début d’un siècle nouveau marqué par la multipolarité, il n’est nul besoin pour la France d’éradiquer les langues régionales pour affirmer son unité comme le préconisait jadis l’abbé Grégoire, « l’Ami des Noirs »… L’enjeu est d’établir un rapport dialectique – il faudrait plutôt dire dialogique au sens d’Edgar Morin – entre les langues de l’outre-mer et le français, dont personne ne conteste le rôle de langue nationale.
 
C’est pourquoi les participants aux États généraux du multilinguisme dans les outre-mer, réunis à [[w:Cayenne|Cayenne]] du 14 au 18 décembre 2011, appellent de leurs voeux la mise en oeuvre d’une politique des langues qui apporte les améliorations déclinées dans le texte de la « Déclaration de [[w:Cayenne|Cayenne]] ». Ce texte est le résultat des travaux conduits en ateliers et des débats avec l’ensemble des participants aux États généraux.
 
(Lors de la clôture des États généraux, le 16 décembre 2011, la présentation des principales recommandations issues des États généraux a été confiée à M. Robby Judes, conseiller pour les affaires européennes, internationales et institutionnelles au commissariat général de l’Année des outre-mer.)