« États généraux du multilinguisme dans les outre-mer/Présentation/éditos » : différence entre les versions

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''« Aucune langue n'est, sans le concert des autres », écrivaient naguère Patrick Chamoiseau et Édouard Glissant.''
 
En organisant les États généraux du multilinguisme dans les outre-mer, qui clôturent et couronnent l'Année des outre-mer, j'ai voulu tout d'abord rendre hommage à l'inestimable apport ultramarin qui contribue à la richesse culturelle de notre pays. Cette richesse se manifeste à travers le foisonnement de la création culturelle qui s'exprime et se transmet dans plus de cinquante langues, de France et d'ailleurs. C'est le [[w:théâtre caribéen|théâtre caribéen]] , c'est le [[w: deba chanté et dansé|deba chanté et dansé]] par les femmes de [[w:Mayotte| Mayotte]], l'[[w:art oratoire tahitienetahitien, Orero|art oratoire tahitienetahitien, Orero]], les [[w:berceuses kanakes|berceuse kanakes]], c'est enfin l'universalité des [[w:contes|contes]] de notre enfance qui se disent chaque fois dans une langue différente. Et chacun sait que si la France fait entendre sa voix dans le concert des [[w:musiques du monde| musiques du monde]], c'est à l'outre-mer qu'elle le doit.
 
Chacun sait aussi que si la langue française est parlée sur les cinq continents, aux côtés d’un grand nombre d’autres langues, la France a le devoir de prendre en compte la diversité des langues parlées sur son territoire, et singulièrement dans les territoires d’outre-mer, là où cette langue n’est pas la langue maternelle de la majorité de nos concitoyens.