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Les politiques publiques mises en œuvre dans les départements et territoires d’outre-mer doivent nécessairement prendre en compte une réalité linguistique qui différencie profondément ces territoires de la métropole : le français, quoique « langue de la République » selon la Constitution, n’y est pas la langue maternelle de la majorité de la population.
 
La diversité des langues y est particulièrement riche : 28 langues pratiquées en Nouvelle Calédonie, 19 langues couramment usitées en Guyane dont 7 étrangères, 7 en Polynésie…En [[w:Martinique]]|Martinique]], en Guadeloupe, à la Réunion, le créole est une composante essentielle de l’identité culturelle des citoyens. A Mayotte, le français n’est parlé que par 60 % des habitants de l’île. Sur les 75 « langues de France » dénombrées en 1999, une cinquantaine sont couramment parlées dans ces territoires.
 
Une telle situation appelle la définition d’une politique des langues spécifique qui, à partir des pratiques concrètes des populations, permette de concilier la nécessaire maîtrise du français (et, au préalable, la lutte contre l’illettrisme), avec la non moins nécessaire prise en compte des langues régionales : sans remettre en cause la place du français, langue de la République, un bilinguisme (ou un multilinguisme) équilibré pourrait ainsi contribuer au développement culturel de ces territoires, et dans une large mesure à leur développement économique et social.