« Philosophie/Désir » : différence entre les versions
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*la représentation que l'obtention d'une certaine relation à l'objet est précisément ce qui nous comblera.
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D'une manière générale, le désir suppose la conscience d'un manque qui traduit notre imperfection. Aussi les philosophes et les moralistes mettent-ils souvent l'accent sur deux aspects négatifs du désir :
*son caractère douloureux ; l'insatisfaction peut détruire physiquement et psychologiquement celui qui désire ;
*son aspect illimité quand il se reporte sans cesse sur de nouveaux objets.
Ces aspects mettent en cause la possibilité pour l'homme d'être heureux. Le [[Philosophie/Bonheur|bonheur]] résiderait de ce fait soit dans l'absence de désir, soit dans la maîtrise de soi (tempérance).
Cette conception négative du désir implique certaines questions :
*doit-on réduire nos désirs ?
*est-il possible de distinguer entre de vrais et de faux désirs ?
*cette réduction est-elle un [[devoir]] moral ?
*la réduction des désirs conduit-elle au [[Philosophie/Bonheur|bonheur]] ?
Ces questions sont des poncifs de la réflexion morale depuis l'[[Antiquité]]. On peut schématiquement opposer deux types de réponse :
*le désir doit être réduit ; le bonheur est alors conçu comme un état d'inertie atteint par la suppression de toutes les tensions. Le désir est ainsi une part maudite dont il faut s'émanciper ;
*le désir ne peut et ne doit pas être réduit : il est essentiel à la vie. La morale doit donc reconnaître sa valeur.
== Désirs naturels et désirs vains ==
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