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Les livres de Louis Kervran étaient tous épuisés depuis longtemps. A partir de 2009, un éditeur en a ré-édité quelques uns. <ref name="CLKtnnr2009">Corentin Louis Kervran, [http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42148775h/PUBLIC Transmutations naturelles non radioactives], Bayonne : Sciences libres, 2009, ISBN 978-2-918795-08-7</ref>{{,}}<ref name="CLKtfenb2010">Corentin Louis Kervran, [http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42221435h/PUBLIC Transmutations à faible énergie, naturelles et biologiques], Bayonne : Sciences libres, 2010, ISBN 978-2-918795-04-9</ref>{{,}}<ref name="CLKadtb2010">Corentin Louis Kervran, [http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb42174052k/PUBLIC À la découverte des transmutations biologiques], Bayonne : Sciences libres, 2010, ISBN 978-2-918795-09-4</ref>{{,}}<ref name="CLKtnnr2010">Corentin Louis Kervran, [http://catalogue.bnf.fr/ark:/12148/cb423024585/PUBLIC Preuves en géologie et physique de transmutations à faible énergie], Bayonne : Sciences libres, 2010, ISBN 978-2-918795-12-4</ref>
 
=== 2009 Hypothèse de Widom-Larsen ===
 
Lewis Larsen et Allan Widom présentent une hypothèse de transmutation en 4 étapes pour les réactions LENR. Ils expliqueraient ainsi les effets collectifs dans ces réactions et comment le domaine des produits chimiques s'interface avec le domaine nucléaire pour créer des réactions nucléaires à énergie réduite <ref name="CollectifLarsen" >{{en}} Lewis Larsen, Allan Widom, Steven B. Krivit, ''[http://www.newenergytimes.com/v2/news/2010/35/SR35913widomlarsen.shtml 13. Widom-Larsen Theory Simplified]'', New Energy Times, 25 juin 2009</ref>.
 
LENR (en anglais Low-Energy Nuclear Reactions) signifie réactions nucléaires à faible énergie <ref name="ColdFusionisNeither" >{{en}} {{pdf}} Lewis Larsen, Allan Widom, Steven B. Krivit, ''[http://www.newenergytimes.com/v2/news/2010/35/ColdFusionisNeither.pdf Special Report : Cold Fusion Is Neither]'', New Energy Times, 30 juillet 2010, num #35</ref> (par comparaison aux réactions nucléaires dites fortes qui ne se produisent qu'à des millions de degrés).
 
Les électrons se déplacent très vite par rapport aux noyaux et se comportent comme s'ils en étaient découplés. Dans les hydrures métalliques, Lewis Larsen envisage une mer d'électrons polarisés extérieurs aux masses métalliques et formant un plasma. Ce plasma d'électrons collectifs à la surface des hydrures métalliques permet de créer des sortes d'électrons lourds (très énergétiques) sous l'influence de champs électromagnétiques.
 
Ainsi, des champs électromagnétiques formeraient des électrons lourds dans le plasma d'électrons, en surface des hydrures métalliques. Ce serait l'étape 1.
 
Les électrons peuvent alors fusionner avec des protons de l'hydrogène, former des neutrons, et l'énergie en excès est emportée par des neutrinos. Ce serait l'étape 2.
 
Un neutron peut être capturé par un noyau métallique proche, qui produit, par une chaine de réactions nucléaires, un isotope stable ou instable. Ce serait l'étape 3.
 
Enfin, si le noyau est instable, un de ses neutrons se décompose en un proton, un électron énergétique et un anti-neutrino électronique. L'électron énergétique provoque une décomposition béta. Ce serait l'étape 4.
 
L'étape 2 peut concerner de l'hydrogène normal (proton p+) ou de l'hydrogène lourd (deutérium d+).
 
Les étapes 1, 2 et 4 ne comportent que des interactions faibles.
 
L'étape 3, une capture de neutron, est une interaction forte mais n'est pas une fusion nucléaire (forte). Il ne s'agit donc pas de "fusion froide" mais de LENR.
 
=== 2010 Des bactéries accroissent la quantité de calcium ===