« Vêtements » : différence entre les versions

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'''La récente émancipation des tenues féminines'''
A la fin du XIXe siècle, les femmes, désireuses de se baigner en mer, devaient revêtir des tenues parfois grotesques destinées à masquer la forme de leur corps. Pour rouler à bicyclette, elles durent adopter la jupe-culotte, ce qui était encore jugé indécent par la majorité des gens.
Après la guerre de 1914-18, les premières femmes qui décidèrent de porter des robes plus courtes et les cheveux coupés provoquèrent le scandale.eh les gens faux pas croire s'qui y a d'ecrit ici psq se sont les gens qui ecrivent nimporte quoii !!!!
 
== '''Le besoin d'ajouter une parure à son corps''' ==
 
TSS LES GENS C4EST ABUSER TOUT S'QUE VOUS INVENTER VOUS GACHER SE SIITE --'...
 
'''Aucun peuple ne vit sans parure'''
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Certaines traditions de parures persistent à l'époque moderne, mais elles ont souvent perdu leurs significations d'origine.
Le tatouage, le piercing se pratiquent parfois par opposition aux codes habituels ou par soumission à de nouvelles modes.
 
== '''S'habiller pour ressembler à ceux de son groupe''' ==
 
 
'''Le vêtement est souvent moins important que la situation dans laquelle on le porte'''
Les autres pourraient juger ridicule ou impoli que l'on ne soit pas habillé comme le demande la circonstance. Sur certaines invitations, la tenue souhaitée est précisée afin d'éviter les erreurs (par exemple, "tenue de ville" ou "tenue de soirée exigée").
Même sans précision, chacun sait que sa tenue vestimentaire sera regardée par les autres d'après la coutume de la situation. On ne s'habille pas de la même façon pour assister à une partie de chasse, à un match ou à un mariage.
 
'''Les classes sociales n'ont pas toutes les mêmes codes'''
Dans les milieux modestes, il reste souvent important de "s'endimancher" pour une sortie.
En revanche, les gens que leur métier oblige à s'habiller élégamment toute la semaine sur leur lieu de travail, profitent volontiers des jours de repos pour adopter, même au dehors, une tenue plus négligée.
 
'''La rupture volontaire du code de son milieu peut devenir un nouveau code'''
Certains, notamment parmi les jeunes, refusent de se plier aux habitudes de leur milieu et adoptent volontairement des coiffures ou des vêtements différents, parfois provoquants. Mais on s'aperçoit souvent que ce refus des règles crée de nouvelles règles. Pour faire partie de la bande, il est recommandé, sinon obligatoire, d'adopter les mêmes choix (cheveux longs ou rasés, vêtements tailladés ou cloutés, etc.). C'est donc la preuve que, pour tous, vêtements et parures sont un signe d'appartenance au groupe.
 
'''Des vêtements différents pour les hommes et les femmes'''
Dans toutes les sociétés, l'habitude exige généralement que les hommes s'habillent différemment des femmes. Même lorsqu'il n'existait pour tous que des tuniques ou des robes, celles-ci n'avaient pas la même forme et la même longueur pour les deux sexes. Au milieu du XIXe siècle, alors que tous les hommes portaient le pantalon, c'était une provocation pour une femme, comme George Sand, d'en mettre un. Un compromis fut trouvé ensuite, pour les femmes élégantes, avec la veste de tailleur qui ressemblait à un veston d'homme, à la condition de la porter sur une jupe.
La différence dans l'habillement a tendance à disparaître de plus en plus de nos jours. Il n'est plus choquant qu'une femme porte un pantalon et un blouson. Néanmoins, seuls les Ecossais échappent au ridicule en portant un kilt en forme de jupe.
 
'''Enfants et adultes'''
Pendant très longtemps, à part les jeunes enfants qui portaient tous une robe, les jeunes s'habillaient ensuite comme les adultes de leur milieu. Seule la taille différait. C'est à la fin du XIXe siècle qu'on admit que les jeunes avaient besoin de vêtements leur permettant de donner libre cours à leurs gestes et qu'on habilla les garçons de culottes courtes et les fillettes de robes ne descendant pas jusqu'aux chevilles. Il exista désormais une mode pour enfants.
Curieusement, ce furent les adultes qui eurent tendance à raccourcir leurs vêtements, peut-être pour se rajeunir.
 
'''Le costume de sa région'''
Autrefois, les habitants d'un pays ou d'une région portaient des vêtements adaptés à leur façon de vivre, à leurs traditions et aux matières qu'ils pouvaient se procurer. Il existait une grande variété de costumes locaux.
C'est au XIXe siècle que les paysannes de nos diverses provinces voulurent se différencier par des coiffes différentes dans chaque région et parfois chaque village. N'oublions pas que ces costumes, souvent très beaux, servaient uniquement dans les fêtes et non dans la vie de tous les jours où le vêtement était beaucoup plus simple.
Actuellement, sauf dans les manifestations folkloriques, ces costumes tendent à disparaître.
 
'''Le costume de son pays'''
Il existe des survivances des différences vestimentaires d'autrefois, mais il faut dire que c'est surtout au niveau des clichés et des préjugés. Il est plus facile de schématiser l'Allemand en culotte de cuir et chapeau à plume, l'Anglais avec chapeau melon et parapluie, voire le Chinois avec natte et chapeau conique. Ces clichés ont peu de rapport avec la réalité quotidienne, mais ils ont la vie dure et sont parfois l'indice d'un certain racisme.
En vérité, du fait de la standardisation du vêtement, on peut rarement reconnaître l'origine d'un touriste uniquement au costume qu'il porte.
 
'''Parfois une affirmation d'appartenance à son groupe d'origine'''
Certains choix vestimentaires sont au contraire une manifestation d'appartenance à une collectivité. Dans leur pays, beaucoup d'Africains ont adopté le jean et le tee-shirt, mais, immigrés en Europe, certains choisissent parfois de revêtir leur costume traditionnel comme preuve d'attachement à leur culture.
 
'''Le costume de son métier'''
Depuis l'époque des corporations, les métiers traditionnels se différenciaient souvent par le costume, surtout parce que celui-ci était adapté à leur profession.
De nos jours, quelques-unes de ces coutumes vestimentaires n'ont pas disparu : un boucher ne s'habille pas comme un pâtissier; la coiffe du boulanger est différente de la toque du chef cuisinier.
Il faut observer que certaines professions ont conservé une tenue très ancienne, par exemple, toutes celles qui concernent la justice, les ambassades et même, dans les pays traditionnalistes, l'université. L'académie française reste le symbole de ces traditions vestimentaires.
 
'''Les costumes sportifs'''
Chez les sportifs, la tenue tient compte de l'exercice corporel nécessaire dans chaque sport. Un sauteur en hauteur ne s'habille pas comme un footballeur. Dans les sports collectifs, il est indispensable à chaque joueur de voir de loin qui fait partie de son équipe ou de l'équipe adverse. D'où les maillots de couleur différente.
 
'''Le costume du chef'''
Dans toutes les sociétés, le chef porte un vêtement qui le différencie des autres. Cela peut se limiter à un manteau, à une coiffure (par exemple, la couronne), à un bâton symbolique. De plus en plus, cette différence ne se montre que dans des cérémonies particulières. De nos jours, on remarque le chef plutôt à l'entourage qui l'accompagne qu'au vêtement qu'il porte.
 
'''Le costume religieux'''
Dans presque toutes les religions, le prêtre se distingue par sa tenue vestimentaire. Le prêtre de l'ancienne Egypte portait une peau de léopard. C'est dans la religion catholique que la tenue était la plus réglementée. Chaque congrégation de moines ou de religieuses avait une tenue particulière. Cette tradition reste en vigueur dans la hiérarchie religieuse: un simple prêtre s'habille en noir, un évêque en violet, un cardinal en rouge et le pape en blanc.
 
'''L'uniforme militaire'''
Les uniformes militaires ont été codifiés par Turenne, ministre de Louis XIV. Depuis, différents types d'uniformes servent à distinguer non seulement l'armée de terre, la marine et l'aviation, mais dans chaque arme les fonctions militaires (fantassins, artilleurs, blindés, etc.). Les chefs se distinguent par des galons ou des étoiles portés sur leur uniforme ou leur képi.
 
'''De nombreux uniformes civils'''
Au XIXe siècle, de très nombreux métiers furent créés qui, tous, devaient se différencier par un uniforme particulier. Dans les chemins de fer, existaient des uniformes différents distinguant le chef de gare de l'employé, du contrôleur, du lampiste, du porteur, etc.
Le prestige de l'uniforme s'emparait des établissements scolaires et universitaires qui imposaient une tenue identique à tous les élèves.
 
'''La diminution actuelle du nombre d'uniformes'''
Deux guerres mondiales ont probablement modéré l'attirance de l'uniforme. En dehors des militaires, les métiers conservant un uniforme sont ceux qui doivent signaler clairement leur fonction (agent de police, douanier, contrôleur, pompier, hôtesse, etc.).
Seuls certains établissements sélectifs, comme l'école Polytechnique, maintiennent l'uniforme en certaines occasions.
Néanmoins, quand on voit un grand nombre de cadres d'entreprise, on peut se demander si le costume-cravate ne constitue pas un nouvel uniforme.
 
'''Des vêtements qui protègent du danger'''
Chez les guerriers, la cuirasse du légionnaire romain, la cotte de maille ou l'armure au Moyen Age, actuellement le gilet pare-balle sont d'abord des moyens de protection.
Pour certains sports, le vêtement comporte une protection du corps (des jambes en hockey, du thorax et du visage en escrime).
Dans certains cas, le vêtement professionnel constitue une protection appropriée, par exemple, contre le feu, l'eau, l'absence d'air, les irradiations. Parfois, cela se limite au casque de chantier et aux chaussures de sécurité. Dans d'autres cas, il faut une combinaison étanche et un masque. A l'extrême, un véritable scaphandre pour les spacionautes..
A l'inverse, ce n'est pas pour lui que le chirurgien s'habille spécialement, mais pour protéger le malade qu'il opère des microbes qu'il pourrait transporter malgré lui.
 
'''Au Carnaval, on se déguise'''
A toutes les époques, il était permis, certains jours de l'année, de se travestir avec des vêtements inhabituels, parfois pour se moquer de gens plus puissants ou plus riches.
A cette occasion, chacun peut choisir le vêtement d'un autre pays, d'une autre époque, d'un autre métier, changer de sexe ou inventer selon son goût. Les personnages de la comédie italienne (Pierrot, Colombine, Arlequin) ou les héros du moment sont souvent utilisés. Parfois, un masque empêche de reconnaître celui qui est déguisé.
Même quand il ne s'agit pas d'un carnaval officiel, une grande fête est souvent l'occasion de se travestir.
 
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